Rôle : Samson (voix) Réalisateur : Steve Williams Avec : Eddie Izzard (Nigel le koala), William Shatner (Kazar), Jim Belushi (Benny) Voix française :  Didier Gustin (Nigel le koala), Emmanuel Jacomy (Samson), Kelyan Blanc (Ryan)

The Wild Fiche technique / Synopsis Interviews de Kiefer Sutherland Musique (Lifehouse, Coldplay...)  Avis         VIDEOS (6)    PHOTOS (16)

The Wild a été mis en production avant le film d’animation DreamWorks, Madagascar, qui exploite les mêmes thèmes. Mais ce dernier étant sorti avant, les spectateurs ont eu l’impression que The Wild n’en était qu’une copie et tentait de profiter de son succès. Il faut aussi noter que les locaux de DreamWorks sont enclavés dans ce que Disney appelle depuis 1999 le Grand Central Creative Campus, un ensemble de locaux de Disney comprenant entre autres Walt Disney Imagineering. Néanmoins, des soupçons de plagiat ont été formulés dans les deux sens. Ce n’est pas la première fois que DreamWorks et Disney sont confrontés à ce genre de problèmes. Cela avait déjà eu lieu en 1998 avec Fourmiz et 1001 Pattes puis en 2003 avec Le Monde de Nemo et Gang de requins.

Samson le lion possède plus de 6 millions de poils qui ont été calculés individuellement par ordinateur. Il n’est toutefois pas le plus poilu des animaux du film : c’est un caniche qui remporte la palme avec plus de 14 millions de poils !

Synopsis :

Dans un zoo de New York, après la fermeture, une fois que le public est parti et les employés rentrés chez eux, les animaux font la fête…Lors d’une partie endiablée de curling, le petit Ryan, un lionceau, est malencontreusement propulsé hors du zoo dans une caisse. Pour le récupérer, il va falloir envoyer à l’extérieur, dans l’inconnu, une équipe de secours… Celle-ci sera constituée de Samson, le père de Ryan et roi du zoo, Larry, l’anaconda plus bête que dangereux, Benny, l’écureuil qui en connaît un rayon sur le monde de l’extérieur, Brigitte, une petite girafe futée avec une passion pour les jeux, et d’un koala nommé Nigel, qui ne supporte plus qu’on le trouve « mignon »… Leur odyssée va les conduire dans la jungle urbaine de New York, puis jusque dans la jungle sauvage d’Afrique…

Interviews Kiefer Sutherland :

Pour son rôle dans The Wild, Kiefer Sutherland devait rugir comme un lion. Plutôt que de le faire à son domicile avec sa fille et sa belle-fille autour, il s’est exercé dans sa voiture alors qu’il conduisait sur l’autoroute, complètement inconscient qu’une femme dans la voie suivante le regardait. 

« Je pense que le film est incroyablement drôle et je pense que c’est incroyablement émouvant » déclare Kiefer, « ce film est essentiellement une histoire de père et fils »
Lorsqu’on Kiefer questionne sur sa relation avec le cinéma d’animation, sa sensibilité d’enfant ressurgit : je me rappelle avoir vu Bambi quand j’étais petit et avoir été très touché par ce jeune faon. Quand sa mère a été tué, ça m’a bouleversé ! »

Il poursuit sur un ton sérieux : « Bambi devait vraiment se battre pour survivre. J’ai dû voir ce film sept ou huit fois. Cendrillon, c’était plutôt pour ma soeur. Mais en tant que garçon, je me disais que j’avai le droit d’être touché par ce petit animal là. »

En 2005, il fait son entrée dans le monde de Disney pour doubler la voix du personnage principal de The Wild. (Christopher Heard)

"C’est un lion qui vit à la ville mais qui raconte à son fils ses aventures dans la jungle, et son fils veut être à la hauteur de son père et aller seul dans la jungle, ce qui va entrainer un conflit (…) le film est très drôle et très émouvant, je suis surpris de voir à quel point il m’a ému. Au début je l’ai regardé d’une façon assez pragmatique mais très vite j’ai été emporté par le film. Il y une morale. C’est une des rares occasions que j’ai d’amener de jeunes enfants voir un film, c’est une occasion super pour les parents et les enfants de s’amuser pendant 2 heures" (traduction : Catherine)

Musique :

Chansons du film :

Real Wild Child – Everlife
Good Enough – Lifehouse (Produced and strings arranged by Jude Cole)
Big Time Boppin’ (Go Man Go) – Big Bad Voodoo Daddy
Really Nice Day – Eric Idle et John Du Prez
Tales From The Wild – Alan Silvestri
Clocks – Coldplay
Lovin’ You – Minnie Riperton
Real Wild Child – Eric Idle et John Du Prez
Bolly Boom Boom Boogie – Tony Phillips
Der Flüschen Fläschen – Joey Miskulin

Pour composer la musique de The Wild, Alan Silvestri (Forrest Gump, Retour vers le futur) a fait appel à un orchestre de 94 musiciens. Il s’est aussi entouré d’autres compositeurs interprètes pour diversifier la bande originale. L’ancien Monty Python Eric Idle a ainsi composé la chanson « Really Nice Day ». Il s’était fait remarquer auparavant avec la chanson « Always look on the bright side of life », à la fin de La Vie de Brian. La chanson « Clocks » du célèbre groupe pop Coldplay a aussi été utilisée dans le film.

Extrait (Lifehouse/Coldplay) :

Avis : 

The Wild a eu un accueil très mitigé et bien qu’il n’arrive pas à la hauteur du Roi lion, ce film est loin d’être mauvais. Les graphismes sont superbes, l’histoire est à la fois drôle et touchante, le scénario est plutôt bien ficelé… Un manque de profondeur toutefois est à regretter ainsi qu’un sentiment de déjà vu.

Ce divertissement pourtant de bonne facture est à recommander surtout aux plus jeunes mais les adultes devraient tout de même passer un bon moment.

Et que dire de la voix de Kiefer… Superbe !

Comme souvent chez Disney, le film est entre maillés de chansons entraînantes. L’arrivée des animaux dans New York, sur « Clocks » de Cold Play : un grand moment… Ainsi que Good Enough de Lifehouse. (voir extraits vidéos)

« Malgré un air de déjà-vu, ne boudons pas notre plaisir ». Télé 7 jours

«Embarquer les animaux de zoo du Bronx dans une grande expédition qui les conduira de la jungle urbaine de Manhattan à celle, beaucoup plus engageante. C’est celle du nouveau dessin animé en 3 dimensions des studios Disney, dont l’enjeu est la reconquête de leur instinct naturel par une petite bande aux personnalités et aux talents complémentaires : un loin, son fils, une girafe, un écureuil, un koala et un serpent.

Cette parabole, dont la portée politique et morale aurait pu être forte, souffre de n’être pas poussée jusqu’à son terme, et s’achève curieusement sur une sorte d’apologie de la servitude volontaire.

Sur le plan du pur divertissement, le film pèche en outre par un manque d’originalité, tant dans la composition du groupe d’animaux, que dans les dialogues et les situations, qui s’inspirent directement d’exemples plus réussis chez les nouveaux leaders de l’animation que sont Pixar ou Dreamworks ». Le Monde

« Déployant beaucoup plus de bons sentiments que ses petits camarades de Dreamworks, Disney signe un divertissement familial, au ton certes moins acide et plus enfantin, mais aux situations tout aussi désopilantes. »  A Nous Paris

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