Synopsis :

Pour le jeune et téméraire cavalier-vedette Ely Braxton, le rodéo est une histoire de famille. Tout comme son père qu’il a à peine connu, il concourt pour le titre de champion. Son frère aîné, Hank, vit également de la même passion, mais préfère se contenter du rôle de clown qui est moins risqué.

Les deux frères ont une personnalité différente : Ely est fougueux et casse-cou, tandis que Hank est beaucoup plus terre-à-terre et raisonnable. Ils s’entendent pourtant à merveille, et leur complicité est sans faille, jusqu’au jour où la belle Celia Jones (Daryl Hannah), que Hank aime secrètement, vient s’interposer entre eux.

Celui-ci n’avait pas prévu que Celia serait attirée par Ely. Elle s’inquiète pour sa vie et Hank devient jaloux.

Ely aspire toujours à remporter le championnat. Pour ce faire, il devra affronter le taureau, seul dans l’arène, et battre le record des huit secondes fatidiques avant la chute. Pour rien au monde et malgré les pressions de son entourage, il ne peut abandonner si près du but.

Le film :

L’activiste amérindien Russell Means qui participe au film dira de Kiefer Sutherland : « Je me souviens de Cowboy Up grâce à Kiefer. Il était très bon sur un cheval et très à l’aise avec tout ce qui concernait les animaux et la terre. Pour cette raison, il me rappelle un peu Marlon Brandon » (C. Heard)  

  Le ranch de la famille Braxton dans le film est celui de la légende du rodéo Gary Leffew. 

Cowboy Up illustre le bull riding, une discipline de rodéo difficile et très dangereuse. Le bull riding (monte de taureau à cru).

Dans cette épreuve le cowboy doit se maintenir pendant huit secondes à l’aide d’une seule main entourée au bull rope (corde tressée a plat) . Cette corde à laquelle est attachée une cloche entoure le corps du taureau. Comme dans le bareback le cowboy ne doit à aucun moment toucher l’équipement, l’animal ou lui même de sa main libre.

Il n’est pas nécessaire que le cowboy éperonne le taureau mais, s’il le fait, les juges lui accorderont un meilleur score. Là encore Le cow-boy qui sera en accord parfait avec sa monture obtiendra le meilleur score.

Une fois le temps écoulé le cow-boy se libère de la corde et saute tant bien que mal de l’animal, c’est à ce moment qu’intervient le clown afin de détourner l’attention du taureau permettant ainsi au cow-boy de se dégager en toute sécurité.

A l’origine, les clowns amusaient le public pendant les entractes. Aujourd’hui, ils protègent la retraite du cow-boy.

En 1994, après le tournage de “Deux Cow Boys à New-York”, Kiefer Sutherland quitte Hollywood pour les plaines riches en chevaux, enchaînant les compétitions de rodéo. Il a participé à de nombreux concours au lasso, dont deux qu’il a remporté à Phoenix et Albuquerque. En plein questionnement sur sa carrière, dont il est mécontent et après sa séparation avec sa deuxième femme Kelly, il retourne sur les circuits de rodéo en 1998, sur lesquels il rencontre du succès avec son partenaire John Anglais. 

Kiefer fut pris de passion pour les chevaux lors du tournage des deux Young Guns, mais il appris à monter réellement lors du tournage des trois mousquetaires.

Cowboy up - Soundtrack - Ring of fire

Pam Tillis & Kenny Rogers "On my way"

Avis :
Un film relatant le milieu du rodéo avec une certaine exactitude selon les spécialistes. Des scènes dans l’arène filmées au ralenti procurent une tension dramatique intéressante.

Quand à l’intrigue, elle est basique mais pas ennuyeuse. Ainsi on apprend que les deux frères ont un père ancien champion de rodéo qui a manifesté plus d’attention à celui qui prend sa relève, il a ensuite quitté la maison, mais son influence se fait toujours sentir.

Ely est devenu un homme fougueux et assez casse cou prenant la relève de son père, tandis que Hank devient clown dans l’arène et éleveur de taureau. On assiste ensuite à un triangle amoureux qui va séparer les deux frères…

Malheureusement, encore un film qui n’a jamais été présenté en salle mais uniquement en vidéo.

Dans le rôle de Hank, Kiefer Sutherland insuffle à son personnage une véritable authenticité dans sa manière d’agir, de parler et de communiquer… Ceci confère à sa prestation une profondeur remarquable (C. Heard)

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