• 1993 -The Vanishing (La disparue)

    1993 -The Vanishing (La disparue) 
     

    Rôle : Jeff Harriman
    Réalisateur : George Sluizer
    Scénario : Todd Graff, d'après le roman The Golden Egg, de Tim Krabbé

    Avec : Jeff Bridges, Nancy Travis, Sandra Bullock
    Musique originale : Jerry  Goldsmith

    Lieux de tournage : Washington, Los Angeles, Cody, Monroe, North Bend et Seattle

     The Vanishing (La disparue)


    VIDEOS (3)

    1993 -The Vanishing (La disparue)

    PHOTOS (28)

    1993 -The Vanishing (La disparue)

    Bande originale :

    . Copacabana (At the Copa), composé par Barry Manilow, Bruce Sussman et Jack Feldman

    . Wipe Out, composé par Ron Wilson, Robert Berryhill, James Fuller et Patrick Connelly

    . Quittin' Time, interprété par Asleep at the Wheel

    . Sweet Rain, interprété par Texas Water

     

    Nomination au prix du meilleur film d'horreur et meilleur acteur pour Jeff Bridges, par l'Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur en 1994

    4 ans après le film, Sandra Bullock et Kiefer Sutherland se retrouvent pour le film de Joel Schumacher : Le droit de tuer?

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    Synopsis :

    Barney, un professeur de chimie, est prêt à tenter toutes les expériences possibles. Jeune, il s'est jeté du balcon de sa maison, pour tester sa résistance, et a sauvé un enfant de la noyade. Mais le bien ne l'amuse plus. Il décide de s'en aller explorer ses limites du côté du mal et projette d'enlever une inconnue. Après plusieurs tentatives infructueuses, il atteint son but, presque par hasard. Elle s'appelle Diane Shaves. Son ami, Jeff, est décidé à tout mettre en oeuvre pour la retrouver. Trois ans plus tard, il placarde toujours des portraits de la disparue en ville. Alors qu'il fait une ultime tentative télévisée, Jeff est contacté par Barney, qui lui propose son aide...

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    1993 -The Vanishing (La disparue)

    Le film :   

     Ce film est un Auto-remake de L' Homme qui voulait savoir (1988) 1993 -The Vanishing (La disparue)

      Le cinéaste George Sluizer est essentiellement connu pour avoir réalisé deux versions de cette histoire : une femme disparaît sans laisser de traces; son mari abandonne tout pour partir à sa recherche. Il doit attendre trois ans avant d'avoir d'étranges nouvelles...

    Il réalise L'Homme qui voulait savoir en 1988 avec en tête d'affiche l'acteur français Bernard-Pierre Donnadieu. Le film est immédiatement remarqué par les producteurs hollywoodiens qui souhaitent ardemment en faire un remake. Sluizer s'attelle lui-même à mettre en chantier la nouvelle version de son oeuvre : La Disparue avec  Jeff Bridges, Kiefer Sutherland et Sandra Bullock. A noter que, pour le marché américain, les deux films possèdent le même titre : The Vanishing. Allociné

      Avec un budget fixé à 20 millions de dollars, le coût de ce remake américain est de plus de 10 fois le coût de la  version originale néerlandaise de George Sluizer.
     
    1993 -The Vanishing (La disparue)

    Behind the scene :

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    Jeff Bridges, Nancy Travis, Kiefer Sutherland

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    1993 -The Vanishing (La disparue)

    Kiefer Sutherland :

    Magazine Première Septembre 2008

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    A propos de la fin de The Vanishing, la scène où il est enterré vivant :  

    Kiefer : « quand Nancy doit me sortir de la tombe, le réalisateur l’a tourné en une prise, donc on la voit creuser dans la boue, casser le dessus du cercueil l’ouvrir et sortir mon corps du trou, tout ça en une prise. Donc je suis rentré dans le cercueil et ils ont refermé et je suis là allongé et j’attends le « on tourne ! » et tout ce que j’attends  du bruit et ils hurlaient au-dessus de moi et il y avait une  fissure dans la boite et la boue commençait à passer au travers et le réalisateur ne m’avait rien dit de tout ça et tout à coup tout est devenu noir. Le réalisateur va voir Nancy et lui dit Kiefer est là-dessous, sous la boue, il est réellement là-dedans il doit être sorti de là tout de suite  et il a fait ça pour essayer de la paniquer… et j’entends qu’elle commence à creuser au dessus de moi et tu sais je suis un peu claustrophobe et je réalise que si je panique je peux vraiment me blesser et que je dois me calmer et respirer mais au fond de moi je pense que dès que je sors de cette boîte je vais dégager de cette merde.. Et si vous regardez le film... Je ne veux pas non plus avoir à recommencer donc je suis là étendu parfaitement immobile et vous pouvez voir battre ma jugulaire parce que je panique. Donc je suis là j’attends on voit mes veines bouger et ensuite le réalisateur crie « coupé » et là je l’ai poursuivi le plus possible cet enfoiré.

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    Kiefer Sutherland et Nancy Travis

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    1993 -The Vanishing (La disparue)

    Avis : 

    Il est assez rare qu'à cinq ans d'intervalle, un même réalisateur tourne deux fois la même histoire. George Sluizer avait déjà mis en images ce drame sous le titre "L'homme qui voulait savoir" ("Spoorloos") en 1988, avec Bernard-Pierre Donnadieu. Je n'ai jamais vu cette première mouture qui, c'est à remarquer, est beaucoup mieux notée par les spectateurs, sur le site IMDB, que la présente version.

    Quoi qu'il en soit, celle-ci est tout à fait estimable dans son traitement scénaristique, dans son interprétation, à défaut de se montrer originale ou inventive dans la mise en scène, qui demeure très classique. Tandis que la plus grande partie des thrillers fondés sur les méfaits pathologiques des tueurs en série se focalise sur l'action de ceux-ci ou sur l'enquête policière, "La Disparue" est entièrement traitée  à partir de la personnalité de l'une des victimes et se concentre sur la quête de l'impossible connaissance de la réalité. Barney a beau être le moteur principal, il apparaît en fait comme quasiment virtuel pendant la plus grande partie de l'histoire, laissant sur le devant de la scène une sorte de double en la personne de Jeff. Ce sont leurs point communs : le désir d'aller jusqu'au bout, de découvrir la vérité sur leurs limites, qui provoque leur rapprochement. La quête de la connaissance devient une raison de vivre plus forte que l'amour lui-même. Jeff Bridges livre une composition inquiétante de ce personnage à face lunaire, gros poupon joufflu et bouclé, apparemment débonnaire, qui est prêt à tout pour tester les rapports de la lumière et de l'ombre qui se partagent son être. 

    George Sluizer traite intelligemment et efficacement de la souffrance générée par l'ignorance, de l'impossibilité de survivre tant que le deuil intérieur n'a pas été effectué. Et l'on ne peut qu'être profondément ému en pensant à ces malheureux parents, à l'instar de ceux de la petite Estelle Mouzin, qui ne savent toujours pas ce qu'est devenue leur fille. La mort est assurément ce que l'humanité éprouve le plus de difficulté à accepter, tout au moins dans notre civilisation judéo-chrétienne. Mais elle permet cependant, pour ceux qui le veulent, d'effectuer un travail psychologique de deuil, qui libère l'âme de sa souffrance vive. Bien pire est l'ignorance du sort de la personne qu'on aime, puisqu'il est impossible, dans ce cas, de travailler spirituellement sur une absence de certitude, sur un doute permanent.

    Un film passionnant, générateur de réflexion et, ce qui ne gâte rien, tout à fait efficace tensionnellement. Bernard  Sellier imagesetmots.fr

     

     HAUT de page

     

    Thanks to Dazia for Great Photos

     

     

     

     

     

     

     

     

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