• 2017 -24: Legacy

    24: LEGACY New Day. New Hero... Exit Jack Bauer & Kiefer Sutherland

    24 heures chrono revient mais sans Jack Bauer...

     

    24: Legacy

    L’histoire se centre sur Eric Carter, décrit comme étant « dur et intelligent ». Originaire d’un quartier mal famé, il s’engagera plus tard chez les Rangers. Au début de la série, Eric revient chez lui auprès de sa femme Nicole (Anna Diop), mais doit retourner dans l’action quand son passé le rattrape. Il demande alors l’aide du CTU pour sauver sa vie et arrêter une attaque terroriste de grande ampleur sur le sol Américain.

    Corey Antonio Hawkins (“The Walking Dead”) a déjà signé pour incarner le personnage principal ; Eric Carter, Miranda Otto et Ashley Thomas figureront aussi dans la série.

    Avril 2016

    Kiefer Sutherland, qui vient récemment de signer pour un poste de producteur sur 24 : Legacy, annonce déjà que "le script est grand", et que "Jack Bauer pourrait apparaître à un moment donné".

    Janvier 2016. Fox annonce un nouveau 24, qui prendra la forme d’un reboot nommé 24 : Legacy. Le studio a été clair dès le début : aucun retour de l’emblématique Jack Bauer, interprété par Kiefer Sutherland dans la série originale.

    Lorsque l’on clôt une saison sur un cliffhanger tel que celui de Live Another Day, ça appelle forcément une suite... Quoi qu’il en soit, le reboot "tease" déjà sur Corey Antonio Hawkins en tant que personnage principal.

    Rolling Stone, qui a récemment parlé avec Kiefer Sutherland, confirme sa signature en tant que producteur exécutif sur 24 : Legacy. Mais lorsque tombent inéluctablement les questions sur le personnage de Jack Bauer, le son de cloche est un peu différent de celui de la Fox : "Je me suis déjà prononcé plusieurs fois et j’ai eu tort, je ne vais donc vraiment rien dire pour le moment. Juste, le script est phénoménal. Je pense que ça va être incroyablement libérateur pour les scénaristes de ne pas avoir à composer une mauvaise journée complémentaire pour Jack Bauer. Ils apprennent à écrire pour de nouveaux personnages. Mais Bauer n’est pas mort, de la sorte... vous ne savez pas vraiment ce qui va se passer." L’histoire de Legacy sera centrée sur Eric Carter, décrit comme "dur et intelligent". Pour ce qui est du récit en tant que tel, on sait que Carter vient d’un quartier difficile avant de rejoindre les Rangers. Lorsque la série débute, le protagoniste est de retour en Virginie avec son épouse Nicole (Anna Diop), et c’est alors que son passé le rattrape, il va devoir faire appel à la CTU sauver sa propre vie.
    Kiefer Sutherland produira le show aux côtés de Howard Gordon (Homeland, 24), Manny Coto (24) et Evan Katz (24). La production devrait débuter très prochainement. avoir-alire.com

     

    Kiefer Sutherland says he isn’t ruling out a return to ’24’

    The actor won’t be appearing in the upcoming reboot of the hit television series

    he actor played the role of Jack Bauer in the previous seasons of the popular action show, which is based around a counter-terrorism unit and their day-long response to a different terrorist attack every season.

    Sutherland will not appear in an upcoming spinoff of the series, titled 24: Legacy, but he has signed on as a producer for the new show.

    In an interview with Rolling Stone, Sutherland stopped short of saying that he would never reprise his Jack Bauer character.

    “I've said that twice and have been wrong, so I won't say that again,” he told the magazine. nme.com
     

    « 24: Legacy » : Les premières critiques US ne présagent rien de bon ! http://www.directmatin.fr

    2017 -24: Legacy

     2017 -24: Legacy

    Difficile de faire suite à Jack Bauer, parti pour devenir président dans une autre série, et sur une autre chaîne. Mais si Kiefer Sutherland n'a pas rempilé - il est néanmoins producteur exécutif, la chaîne FOX n'a pas pour autant abandonné l'idée de faire revivre l'une de ses vieilles gloires. C'est ainsi que débarque 24 Legacy, suite plus que reboot de la vénérable série d'action.

    Dans cette nouvelle aventure, on change de héros pour rencontrer un certain Eric Carter, un ancien ranger, qui voit son ancienne équipe se faire décimer. Il va devoir faire affaire avec celle qui va peut-être devenir la Première Dame des États-Unis pour éviter une attaque terroriste.

    "Avec 24 : Legacy, on comprend réellement à quel point Kiefer Sutherland était indispensable pour nous vendre la série". www.cineserie.com

     

    "But this material has seen better days, and 24: Legacy makes clearer than ever how much Kiefer Sutherland was needed to sell it".

    ’24: Legacy’ A Greatest Hits Collection Badly In Need Of Jack Bauer: http://uproxx.com

     

    24: Legacy : Season 1Critic score distribution. Critic Reviews: http://www.metacritic.com/tv/24-legacy/critic-reviews

    1. Positive: 9 out of 32
    2. Mixed: 17 out of 32
    3. Negative: 6 out of 32

    Kiefer Sutherland has not yet confirmed an appearance, but is listed as an executive producer on the new FOX series. He did, however, relay his congratulations to the star of 24: Legacy, Corey Hawkins, on his new gig as Sgt. Eric Carter.

    Kiefer Sutherland n'a pas encore confirmé une apparence, mais est répertorié comme un producteur exécutif sur la nouvelle série FOX. Il a cependant transmis ses félicitations à l'étoile de 24: Legacy, Corey Hawkins, pour son nouveau concert comme Sgt. Eric Carter.

     2017 -24: Legacy

    "To the cast and crew of @24fox break a leg tonight."
    — Kiefer Sutherland (@RealKiefer) February 6, 2017

    “Bonne chance au cast et à l’équipe de @24fox”

    «Il ne s’agit pas vraiment d’un reboot, encore moins d’un spin-off et certainement pas d’un remake, explique Kiefer Sutherland. 24: Legacy, comme son nom l’indique, est son héritage. Parce que 24 est une série culte, mais nous l’avions déjà poussée très loin. Et parce qu’au vu du succès de Live Another Day, le public en demandait encore…»
    Ainsi 24: Legacy est portée par une toute nouvelle équipe, sans Jack Bauer (Kiefer Sutherland est désormais producteur exécutif), mais avec Eric Carter (Corey Hawkins, vu dans The Walking Dead), en ex-ranger qui fait appel à la CTU (Counter Terrorism Unit) pour empêcher un attentat de grande ampleur…
    Dès les premières images, on est dans le vif du sujet. Et, si le pilote est fidèle à l’ADN de 24, temps réel, menace d’attentat, CTU et split-screens compris, il introduit des personnages et des intrigues secondaires très différents. tvmag.lefigaro.fr

     

     

     

    Before: 24 Jack Bauer After: 24: Legacy Eric Carter

    Avant, 24 heures Chrono Jack Bauer Après : 24: Legacy Eric Carter

    2017 -24: Legacy

    2017 -24: Legacy

     

    24 heures chrono est de retour, sans Kiefer Sutherland et avec un nouveau héros.

    Dès les premiers instants, la sensation est familière : caméra fébrile, split-screen, musique de Sean Callery, situation de panique silencieuse, et premières pièces inquiétantes d’un puzzle apocalyptique. Le format en temps réel et le split screen seront de retour comme au bon vieux temps.

    16 ans après la naissance du phénomène, 7 ans après sa fin et 3 après sa renaissance  (24: Live Another Day), 24 heures chrono est donc de retour, comme une vague de délicieuse nostalgie. 24 : Legacy reprend bien toutes les ficelles, tous les gimmicks et tous les codes de la série culte créée par Joel Surnow et Robert Cochran. C’est à la fois sa qualité indéniable, et sa faiblesse évidente.

    Legacy ne perd pas une seconde pour entamer son odyssée chronométrée. Après une introduction sombre et brutale, dans la grande tradition de la série de la Fox, cette suite sans Jack Bauer ouvre les hostilités. Une poignée de scènes lourdement écrites exposent les bases de l’intrigue : Eric Carter (Corey Hawkins : ni étincelles ni fausses notes) est un ex-Ranger qui a participé à une mission pour tuer le terroriste Ibrahim Ben-Khalid, au nom de la CTU (cellule anti-terroriste) alors dirigée par Rebecca Ingram.

    Sous une nouvelle identité et aux côtés de sa femme Nicole, il découvre que les autres membres de son équipe sont traqués par un groupe terroriste, prêt à tuer pour récupérer un objet mystérieux. Poussé hors de son terrier, il décide de partir lui-même à la poursuite de ses nouveaux ennemis. Au téléphone, il aura l’aide de Rebecca, qui a depuis quitté son poste pour aider son mari dans sa campagne présidentielle.

    De l’incontournable CTU à la mention d’Edgar Stiles, collègue de Chloé décédé dans la saison 5 de 24 heures chrono, le fan sera en territoire connu. Il reconnaîtra surtout toutes les ficelles de la série originale. Générique, musique, mise en scène, décors, personnages secondaires : le pilote de Legacy est une caresse à l’attention des fans. Hormis une teinture bleutée de l’horloge et une modernisation du logo, 24 : Legacy marche donc sans hésitation dans les pas de son modèle.

    Le premier épisode est sans surprise filmé par Stephen Hopkins, qui a installé les codes de la série originale en réalisant une partie de la première saison. Le revival est chapeauté par Manny Coto et Evan Katz, qui ont œuvré sur les aventures de Jack Bauer, mais tous les grands noms sont présents au générique du côté de la production – notamment Kiefer Sutherland comme producteur exécutif.

    Le programme s’annonce donc parfaitement calibré. La chasse à la taupe est ouverte dès la moitié du pilote, avec la petite certitude qu’un membre haut placé dans la hiérarchie a vendu les soldats. La femme de Carter, qui se retrouve rangée chez son beau-frère et ex, semble prête à assurer le rôle de Kim Bauer – une civile mi-débrouillarde mi-tête à claque, qui sera sans aucun doute embarquée d’une manière ou d’une autre dans l’aventure. Également de retour : l’intrigue secondaire a priori déconnectée, qui tourne cette fois-ci autour d’un adolescent convaincu qu’une camarade prépare un attentat dans son lycée, sans se douter de l’ampleur de la chose.

    Il n’y a pas de président au rang des héros, mais un candidat aux élections (Jimmy Smits) et surtout sa femme, ex-directrice de la CTU, interprétée par Miranda Otto qui avait joué sur le même territoire dans Homeland. Le pont entre la Cellule et Washington est donc assuré, de manière encore plus évidente qu’à l’accoutumée.

    Inutile d’espérer une réinvention donc 24: Legacy emprunte à son modèle toute sa carcasse, pour le meilleur et pour le pire. Il sera donc facile de s’y plonger avec un plaisir certain, tout en reconnaissant que l’équipe de production n’a pas été chercher bien loin pour redonner vie à la chose. Le choix d’un jeune acteur noir sera sans nul doute un autre argument de poids pour considérer l’entreprise comme une manœuvre cynique, dans l’air du temps puisque les reboots, spin off et adaptations ont envahi les programmes américains.

    Le vrai problème de ce pilote, c’est sa hâte. 24 : Legacy est pressé. Trop pressé. Certainement par peur d’ennuyer le spectateur et par désir de le fidéliser, les scénaristes ne perdent pas une seconde pour appuyer sur les détonateurs. En l’espace d’une trentaine de minutes, l’intrigue a avancé jusqu’à se retrouver à un stade de fébrilité et de panique qui aurait pris plusieurs épisodes à Jack Bauer.

    La scène où la très sérieuse et respectable Rebecca sort son taser pour neutraliser son remplaçant à la tête de la CTU est lourde de sens : elle n’a pas le temps de chercher des preuves pour l’accuser au-delà des soupçons naturels, pas le temps de trouver une solution plus intelligente, pas le temps de prendre un détour susceptible d’ennuyer le spectateur venu chercher de l’action. La série, elle, n’a pas la patience ou l’envie de placer ses pions avec douceur, pour construire une intrigue avec finesse et réalisme – le mot ayant une définition toute relative dans 24 heures chrono.

    Dès le pilote, Eric Carter donne des ordres à sa hiérarchie comme un Jack Bauer en pleine course contre la mort. La méthode bulldozer pourra faire sourire tant Legacy semble prêt à tout écraser sur l’autel de l’efficacité, à l’image de ce cylindre de béton qui roule sur les terroristes dans le climax.

    C’est un peu grotesque, un peu bête, un peu simpliste, mais peu importe : Legacy retrouve un peu de cette énergie revigorante qui faisait de 24 heures chrono une odyssée folle et grandiose. Le titre assume le caractère photocopié de cette renaissance, dont le pilote suffisamment bien emballé suggère une chose : le concept est plus fort que le personnage.

    L’âme de 24 heures chrono pourrait ainsi de ne pas se résumer à l’inimitable Jack Bauer (les scénaristes ne semblent même pas essayer de construire Eric Carter avec la même ambition), et 24 : Legacy pourrait finalement offrir une amusante dose d’action et de suspense. Le cœur n’y sera probablement pas, mais le contrat, destiné avant tout aux clients en confiance, sera rempli. Réponse dans les prochaines semaines. ecranlarge.com

     

    24: Legacy Reviews: http://digg.com/2017/24-legacy-reviews-fox-is-it-good

     

    24 Legacy aurait dû faire mieux qu’un simple changement de couleurs de son célèbre chronomètre. Ne prenant aucun risque, sentant la naphtaline à plein nez, cette suite ne s’assume pas suffisamment. Mais bon sang que c’est bon de repartir pour un tour – même sans Jack Bauer. http://fr.ign.com

     

    24 Legacy : Détails sur le retour de Tony Almeida

    Si la série introduit de nouveaux personnages, un visage familier va revenir, celui de Tony Almeida (Carlos Bernard).

    2017 -24: Legacy

    Au sujet du retour de Tony, le producteur exécutif Manny Coton déclare à EW : “Le passé sombre de Tony revient hanter Rebecca d’une certaine façon.” Il ajoute sans trop en dire : “Ce qui est amusant c’est que ce n’est pas juste “Hey, c’est moi Tony Almeida.” Il y a une relation passée – pas nécessairement romantique – avec l’un de nos personnages.”

    Pour remettre les choses dans leur contexte, au début de la série, Tony était l’ami et le collègue de Jack Bauer avant d’être tué dans la saison 5 puis ressuscité dans la saison 7. Il a ensuite fait sa dernière apparition dans 24 Solitary, un bonus présent sur les DVD de 24 Live Another Day. On le découvre en train de comploter un plan pour s’échapper de prison.

    Si Tony a une histoire passée très chargée, Coto informe que les nouveaux téléspectateurs n’ont pas besoin d’en savoir trop. La seule chose à savoir est que “c’est un personnage qui a un certain passé sombre qu’on a besoin d’éclaircir.” Il ajoute : “C’est un personnage qu’on a pas vu depuis longtemps et on s’est dit qu’à un moment cette saison, une fois que les choses se tiennent sur pieds, qu’il serait amusant d’amener quelqu’un des anciennes saisons.”

    Coto précise que l’action aura déjà démarré depuis un moment quand Tony arrive. C’est clairement un moyen de faire revenir les anciens téléspectateurs dès le départ qui voudraient le revoir, pour ne pas être perdu dans l’histoire : “Quand Tony arrivera, la série aura commencé depuis un moment, si vous n’êtes pas dedans, on ne pourra rien faire.”

    Si Almeida est un atout pour attirer le public, Coto pense que “ce qui va attirer les gens, c’est cet acteur fantastique [Corey Hawkins] qui est l’un de no acteurs principaux avec Miranda Otto et l’histoire qui démarre sur les chapeaux de roues avec ce casting charismatique. On espère aussi que Tony Almeida et tout ce qu’on peut lancer sera la cerise sur le gâteau.” braindamaged.fr

     

    24 – 8 Seasons 192 Hours 11,520 minutes Promo

     

    Une autre série culte des années 2000 est revenue et c’est 24 : Legacy.

    Un remake efficace mais inutile

    Avec nous, vous allez à l’opposé de tout ce que vous avez peut-être lu sur 24 : Legacy. Beaucoup ont détesté ce remake, y compris parmi nos confrères. Ce n’est pas notre cas. On a passé un bon moment devant les deux premiers épisodes qui ouvrent cette saison. L’action est toujours au rendez-vous, le héros court dans tous les sens et fait bien le job. …
    En fait, le soucis de 24 : Legacy est qu’elle refait sans rien changer une série qui était arrivée en bout de course, qui avait usée son concept. On retrouve dans chacun des deux épisodes tout ce qui faisait le sel de 24 et tout ce qui finissait par nous énerver aussi dans la série qui a répété jusqu’à plus soif ses recettes. Du coup, on en vient presque à pouvoir anticiper chacun des coups que les auteurs ont préparé.
    Un remake n’a de sens que si c’est pour réinventer un format. Si c’est pour refaire à l’identique, ça n’a aucun intérêt, même si on passe un moment pas désagréable devant.

    24 : Legacy, une polémique justifiée ?

    Depuis la diffusion de ces deux épisodes, on peut lire ici et là, que le propos de la série est dangereux, cautionnant la politique anti-musulman de Trump. Rappelons d’abord que ce n’est pas la première fois que la série essuie des critiques. Lors des premières saisons, on l’accusait d’être une série pro-Bush, de cautionner la torture, obligeant même les auteurs à faire leur mea culpa en début de saison 7 en faisant comparaître leur héros devant un tribunal. La série en a donc vu d’autres même si toutes les critiques qui lui étaient faites étaient souvent méritées.
    La polémique est-elle justifiée ?

    24 : Legacy a été écrite sous le mandat d’Obama, à une époque où sans doute personne ne pouvait penser que Donald Trump deviendrait Président, ce qui déjà met un peu à mal cette polémique. Car franchement on ne la comprend pas, en tout pas à l’aune de ces deux épisodes (en revanche, si à l’issue de la saison, la série n’a montré ni sauvé aucun personnage musulman, on aura un sérieux problème). Oui en ce début de saison, on rend tous les personnages suspects, c’est le principe même de la série que de jouer avec cette suspicion pour ensuite la désamorcer avec des twists pas toujours très fins d’ailleurs.
    Et l’histoire de la série depuis son arrivée en 2001 nous a montré que c’est souvent à l’intérieur de l’appareil de l’Etat que se situe l’ennemi.
    Peut-être la solution eut été de faire d’un américain musulman le héros de ce nouveau 24, la portée aurait été forte. Mais en même temps, ça a déjà été fait et la série, brillante, s’appelait Sleeper Cell.

    24 : Legacy n’est pas une mauvaise série, c’est juste un remake inutile qui n’apporte rien de neuf mais qui vous fera passer un moment fun.

    https://radiovl.fr

     

    We miss Jack Bauer… And Kiefer Sutherland.

    Jack bauer et Kiefer Sutherland nous manque…

    2017 -24: Legacy

    2017 -24: Legacy

    2017 -24: Legacy

    2017 -24: Legacy

    Jack Bauer est toujours présent dans les esprits. Parce que, plus qu’un simple personnage, il a incarné le héros dont nous avions besoin.

    C’est quoi, 24 ? Agent fédéral de la CTU de Los Angeles, Jack Bauer (Kiefer Sutherland)  a pour mission de neutraliser les menaces qui pèsent sur les Etats-Unis et d’empêcher les terroristes de mettre leurs plans à exécution, tout en protégeant sa famille. Agissant dans l’urgence, il n’a que 24 heures pour y parvenir… Prêt à tout pour défendre son pays, y compris aux méthodes les plus extrêmes, Bauer doit se méfier de tous. A commencer par ses collègues : tous ne jouent pas franc-jeu, et les ennemis infiltrés sont nombreux.

    « Je suis l’agent fédéral Jack Bauer. Aujourd’hui, ce sera le plus long jour de ma vie » Ainsi commence 24 qui, en 9 saisons et un téléfilm (diffusés de 2001 à 2014), s’est évertuée à placer son héros dans des situations toujours plus complexes et dangereuses en inventant à chaque fois une nouvelle menace: attentat terroriste ou nucléaire, épidémie bactériologique, assaut militaire, piratage informatique… A charge pour Jack Bauer de neutraliser l’attaque – en seulement vingt-quatre heures. Toute l’originalité de 24 est là : raconter les événements en temps réel, en 24 épisodes couvrant théoriquement une heure chacun (45 minutes en réalité – publicité oblige),  une horloge apparaissant régulièrement en plein écran. Autre coup de génie, la technique de l’écran partagé (« split screen« ) montre plusieurs actions en simultané et le procédé, largement exploité, renforce le dynamisme et le sentiment d’urgence.  Même si l’on regarde 24 en pyjama, vautré sur le canapé, on n’en subit pas moins des poussées d’adrénaline à chaque rebondissement – et ils sont fréquents.

    S’il n’oublie pas de faire fonctionner sa tête, Jack Bauer est une sorte de Chuck Norris de l’anti-terrorisme. Dans des situations survoltés et anxiogènes où l’on frôle la crise de nerfs et / ou la crise cardiaque, il tire d’abord et discute après. Objectivement, c’est un type peu recommandable : ses méthodes sont efficaces  mais pour le moins discutables. Le recours à la torture, notamment, a fait l’objet de vifs débats (y compris parmi les collègues et les supérieurs de Jack), posant la question de la place de l’éthique dans la lutte contre des terroristes déterminés et qui ne s’embarrassent pas de la convention des droits de l’homme…  Jack n’est pas franchement perturbé par le problème. Sans être sadique pour autant, la torture et les interrogatoires à coups d’électrocution (entre autres joyeusetés) sont à ses yeux un moyen nécessaire pour obtenir des renseignements. Pour Jack, la fin justifie les moyens, y compris lorsque ces moyens supposent la mort d’un ami ou d’un innocent. 24 soulève là une autre interrogation, presque philosophique : un acte immoral est-il justifié s’il conduit au Bien ? Pour le dire de manière plus concrète, peut-on tuer un homme pour en sauver des centaines, voire des milliers ?  Pour Bauer, la réponse est clairement oui.

    Reconnaissons que notre héros est droit dans ses bottes, et qu’il ne cesse de se mettre lui-même en danger, payant au prix fort le succès de ses missions : sa vie sentimentale est un désastre (il perd successivement toutes les femmes qu’il aime – de manière plus ou moins tragique), il devient toxicomane, se fait virer un nombre incalculable de fois, il se fâche un temps avec sa fille, est détenu et torturé dans une prison chinoise, il simule sa mort pour tenter de disparaître, s’exile en Afrique, et finit en renégat obligé de fuir les services secrets de son propre pays !  Jack Bauer est  un martyr, toujours prêt à se sacrifier pour le Bien – qui, en l’occurrence, coïncide avec l’intérêt national.

    Cette ambiguïté, caractéristique essentielle du personnage, est poussée à l’extrême et lui enlève la crédibilité qu’il pouvait avoir dans les premières saisons. Jack Bauer est un superhéros du contre-terrorisme, une machine increvable qui survit à tout (virus mortels, crises cardiaques, fusillades, explosions, tortures, enlèvements) , déjà mort et ramené à la vie plusieurs fois. C’est un Designated Survivor avant l’heure. Ça en deviendrait presque ridicule, si cette accumulation ne finissait par faire de lui une figure symbolique, plutôt qu’un personnage réaliste. Or, le réalisme des crises que doit affronter le héros renforce cette puissance symbolique. Car la série créée par Joel Surnow et Bob Cochran (déjà derrière Nikita) a souvent préfiguré les évènements, de manière étonnante. Diffusée après le 11 Septembre, traumatisme pour les Etats-Unis et le monde occidental, 24 a su anticiper les menaces terroristes avec une acuité remarquable, puisque chaque saison est écrite environ 9 mois avant la diffusion. Celle centrée sur un virus bactériologique, par exemple, coïncide avec le démantèlement d’un groupe terroriste fabriquant de l’anthrax ; le cyber espionnage orchestré par le gouvernement chinois suit de près celui… orchestré par le gouvernement chinois dans la série !  Et bien sûr, le candidat afro-américain David Palmer (Dennis Haysbert) a précédé de plusieurs années Barack Obama à la Maison Blanche.

    Les temps désespérés requièrent des mesures désespérées : dans le cadre géopolitique et en pleine crise internationale, nous avons besoin d’un héros capable de nous protéger des menaces extérieures et des ennemis tapis dans l’ombre, de quelqu’un pour prendre la situation en main et venir à notre secours. Voilà pourquoi, en dépit d’une noirceur, d’une violence et d’une pratique récurrente de la torture qui auraient pu en faire un anti-héros,  Jack Bauer a quelque chose d’un sauveur, et est devenu une icône de la culture populaire. La preuve ? Après l’attentat manqué du 1er Mai 2010 à Times Square et la capture d’un terroriste dans les jours suivants,  le chef de la police de New York a déclaré : « Jack Bauer l’aurait fait en 24 heures ; mais 53 heures, c’est déjà pas mal. » !

    Novatrice dans sa forme et étonnamment pertinente sur le fond, 24 a bouleversé les codes des séries télé ; nous verrons si la nouvelle version soutient la comparaison ou si l’originalité s’est émoussée. Jack Bauer, lui, a raccroché après 8 saisons de bons et loyaux services, au cours desquelles il n’a cessé de nous sauver. Eric Carter (Corey Hawkins), a la lourde tâche de prendre la relève : c’est lui, désormais, qui va connaître le plus long jour de sa vie. https://radiovl.fr

     

    La dernière saison de 24 Heures Chrono , tournée quatre ans après le premier arrêt de la série, avait laissé Jack bauer en très fâcheuse posture... puisque le plus célèbre des agents secrets avait choisi de se livrer aux Russes et de gagner Moscou afin de recevoir le châtiment qu'il pense mériter après toutes les actions qu'il a menées.

    Quelques années plus tard, la série à succès revient, toujours sous la même forme du temps réel, mais avec de nouveau héros. Le protagoniste principal de l'histoire, Eric Carter, sorte de Jack Bauer en un peu plus jeune, est un ancien militaire qui a participé au meurtre du terroriste Ibrahim Bin-Khalid, au Yemen.

    Revenu aux États-Unis, le valeureux Marine constate avec terreur que des hommes de main du terroriste se sont infiltrés sur le sol américain pour, dans un premier temps, abattre de sang froid tous les soldats ayant participé au fameux raid au Yemen... ainsi que leur famille !

    Contraint et forcé, Carter appelle son contact à la CTU, la célèbre division anti-terrorise dans laquelle oeuvrait Jack Bauer, pour lui venir en aide.

    Des ficelles toujours plus grosses

    Si la plupart des faits qui se sont déroulés dans 24 étaient déjà gros comme des maisons (Président des USA ripoux, meurtre d'un agent de la CIA de sang froid par Jack Bauer, on en passe et des meilleurs), ce remake semble vouloir faire encore plus fort.

    Jugez plutôt. Le nouveau directeur de la CTU est d'emblée un des principaux suspects, liés aux sbires de Bin Khalid, l'ancienne directrice n'hésitant pas à le frapper pour garder, temporairement le contrôle d'une action secrète qu'elle mène avec un analyste, alors qu'elle est censée se trouver à un gala de charité avec son sénateur d'époux, candidat à l'élection présidentielle...

    De son côté, un des proches amis de Carter, qui a participé au raid, totalement marginalisé, songe sérieusement à vendre des fichiers de cellules terroristes dormantes aux successeurs de Bin Khalid...

    Rien de bien neuf sous le soleil

    Lancée le 5 février sur la Fox, cette nouvelle salve n'apporte rien de bien nouveau à la série. Si le casting est plutôt correct, Corey Hawkins, le nouveau Bauer, n'a clairement pas le même impact que Kiefer Sutherland, qui avait vraiment apporté un fameux influx nerveux à la série. Le scénario, lui, tient la route et tiendra les téléspectateurs en haleine, pour peu qu'ils ne s'arrêtent pas trop aux énormités...

    Grosse polémique

    Présentée en marge du Super Bowl, la série a été victime d'une belle polémique sur les réseaux sociaux, les méchants de l'histoire étant à nouveau des fanatiques musulmans, prêts à tout pour faire verser le sang sur le territoire américain. En plein Muslim Ban signé Donald Trump, la donne est évidemment un peu délicate, même si la série a évidemment été tournée avant l'élection du nouvel homme fort des USA et du monde... http://www.dhnet.be