Synopsis :

Las d’être cocu, Tex tue sa femme et la découpe en morceaux. Il part enterrer les reliques dans le désert, près de la frontière mexicaine. En route, il perd une main, raidie dans une position plutôt provocante. Une aveugle tombe dessus et, ô miracle, retrouve la vue. Elle porte alors la main au prêtre de son village. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre et les pèlerins accourent. Tex doit absolument récupérer ce qui constitue la preuve de sa culpabilité.

Le film :

Aux Etats-Unis, les distributeurs, effrayés par l’aspect anticlérical et antiautoritaire du film, ne souhaitèrent pas prendre le risque de le sortir au cinéma. Morceaux Choisis n’y fut donc diffusé que via la télévision câblée et en vidéo

Interviews

Kiefer Sutherland : « c’est un regard satiro-comique sur l’étrangeté de la société et sur son besoin de foi »  

Alfonso Arau, metteur en scène mexicain, est également comédien (il fait d’ailleurs une apparition dans son film).

 Elliot Gould (Père Lacage) a joué dans Mash (1970) avec le père de Kiefer, Donald Sutherland

Lou Diamond Phillips dans le rôle de l’officier Alfonso. Kiefer et Lou ont joué de nombreuses fois ensemble et sont également amis dans la vie

Vous avez certainement reconnu Fran Drescher, dans le rôle de Soeur Frida. Elle est connu en France pour son rôle dans la série mainte fois rediffusée sur nos antennes TV, Une Nounou d’Enfer.

Avis : 

     Si l’intrigue promet dès les premières minutes une comédie résolument décalée, doublée d’une satire anticléricale, aux situations cocasses mettant en scène une flopée de personnages hauts en couleurs, loufoques, gratinés, la suite semble prendre la direction inverse : partant dans tous les sens, MORCEAUX CHOISIS ne tient pas toutes ses promesses ; la satire que l’on aurait voulu incisive est plus bête que méchante, l’humour est parfois lourd – ce que sa vulgarité assumée ne fait rien pour arranger, et la réflexion morale sur les propos mis en avant, attendue pour apporter un peu de soutien à un rythme inexistant, est absente.

Le film est trop approximatif et tourne bel et bien à vide, et ce malgré son affiche de stars honorée des présences de Woody Allen, Sharon Stone, David Schwimmer, Kiefer Sutherland, pourtant égaux à leurs talents respectifs. MORCEAUX CHOISIS ne peut définitivement prétendre qu’à une (tout juste) distrayante fantaisie.
pitt_geller  (Club 300 Allociné)

     Le ton corrosif, les situations épicées, la caricature poussée à l’extrême des personnages, donnent un rythme de farce à une histoire qui est plutôt une fable moderne. Chaque comédien s’en donne à cœur joie…
Le Parisien

     D’un film fin racé à l’humour mordant, Morceaux Choisis se travestit (…) en un épitaphe consensuelle et intellectualisante. Dommage.
L’Ecran Fantastique

     Arau accumule les personnages pittoresques (…), lorgnant une place entre Kusturica et les Farrely, mais sans l’énergie de l’un, ni la méchanceté des autres. Le récit traîne, les dialogues et les gags souffrent d’un rythme toujours faux.
Les Cahiers du Cinéma

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