• 1992 -A Few Good Men (Des hommes d’honneur)

     1992 -A Few Good Men (Des hommes d’honneur)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Rôle : Lieutenant Jonathan James 'John' Kendrick
    Réalisateur : Rob Reiner
    Scénario : Aaron Sorkin, d'après sa pièce A Few Good Men
    Avec :
    Tom Cruise, Kevin Bacon, Jack Nicholson, Demi Moore, Kevin Pollack
    Musique originale :
    Marc Shaiman

     

    A Few Good Men
    (Des hommes d’honneur)


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    1992 -A Few Good Men (Des hommes d’honneur)

    Bande originale :

    Hound Dog, Willie Mae Thornton
    Timber I'm Falling in Love, Patty Loveless
    Next Time You See Me, Jimmy Cotton
    All I Want to Do, UB40
    The Stars and Stripes Forever, (uncredited) (1896)
    Semper Fidelis, (uncredited)

     

    . 11 nominations Oscar et Golden Globes 1993
    . Meilleur second rôle pour Jack Nicholson aux Southeastern Film Critics Association Awards (SEFCA) de 1993

    . Meilleur film dramatique (Favorite Dramatic Motion Picture) et Meilleur film (Favorite All-Around Motion Picture) aux People's Choice Awards de 1993 aux États-Unis
    . Meilleur second rôle (Best Supporting Actor) pour Jack Nicholson aux National Board of Review (NBR) en 1992 aux États-Unis
    . Meilleur film (Best Movie) aux MTV Movie Awards de 1993

     

    Rob Reiner est le réalisateur du film Stand by Me (1987) qui donna à Kiefer son premier grand rôle international.

    Kiefer Sutherland retrouve son partenaire Kevin Bacon de The Flatliners (l'expérience interdite). Des années plus tard, Demi Moore retrouve Sutherland père et fils sur le tournage du western Forsaken (2014)

    Synopsis : 

    Deux enquêteurs sont envoyés sur une base de l'US Marine Corps à Guantánamo pour un meurtre. Ils se trouvent face à un mur de silence ou d'obéissance, relatif à une sorte de bizutage qui a mal tourné. Tout le monde couvre tout le monde, dans l'honneur, mais pas dans le respect de la justice…

    Dawson et Downey, deux jeunes marines affectés sur la base de Guantánamo, causent la mort au cours d'une action disciplinaire appelée Code rouge d'un de leurs camarades, le 2e classe Santiago après l'avoir bâillonné et lui avoir mis dans la bouche un chiffon. La défense des deux prévenus est assurée par le jeune lieutenant Daniel Kaffee, fils d'un procureur. Si ce dernier entame une enquête de pure routine, son adjointe, Joanne Galloway, l'oblige à instruire le dossier, dans lequel ils vont découvrir des informations concernant le chef de la base, le colonel Jonathan Jessep, qui serait mêlé à cette affaire.

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    1992 -A Few Good Men (Des hommes d’honneur)

    Le film :

    Au cours de la scène dans laquelle Kendrick (joué par Kiefer Sutherland) qui conduit le groupe de Kaffee autour de la base dans un Humvee entre deux rangées de Marines marchants au pas, Sutherland a eu du mal à conduire le large véhicule et a en réalité heurté des Marines à plusieurs reprises. IMDb

    Le M998 High mobility multipurpose wheeled vehicle (HMMWV ou Humvee) est un véhicule de transport à roues de l'armée américaine.

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    Pour les fans de 24 heures chrono ... on reconnaitra  Xander Berkeley, le célèbre George Mason de la série 24 (saison 1 et 2) 

    1992 -A Few Good Men (Des hommes d’honneur)

    Bien que Sutherland ne joue que quelques scènes dans le film, il s'agit de moments clés dans le déroulement de l'intrigue.

    "C'était fantastique de travailler avec Jack Nicholson. Et ça a été un apprentissage incroyable de le voir s'approprier ses répliques. Chaque fois qu'il reprenait une scène, il y ajoutait quelque chose de différent. Il était capable d'y mettre la profondeur, même s'il la refaisait sans cesse". C. Heard

    TV guide : Kiefer Sutherland a réussi à incarner le coté fanatique d’un militaire qui peut mener des soldats au combat mais aussi les entrainer dans le mauvais chemin, il était au niveau de Tom Cruise et Nicholson

     

    1992 -A Few Good Men (Des hommes d’honneur)

     

    Kiefer Sutherland (photos) :

    1992 -A Few Good Men (Des hommes d’honneur)

     

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    1992 -A Few Good Men (Des hommes d’honneur)

    Avis : 

    Des hommes d'honneur, c'est avant tout un film solide et la mise en œuvre du savoir-faire hollywoodien. Tout d'abord, une distribution haut de gamme, au premier rang de laquelle on retrouve Tom Cruise. Tout juste sorti de Né un 4 juillet et de Rain Man, il prouve là l'étendue de son registre, notamment dans une joute oratoire finale de quinze minutes ; son interlocuteur : pas moins que Jack Nicholson. Même après trente ans de carrière, il reste constamment surprenant : en trois scènes, il parvient à littéralement habiter son personnage – un colonel de carrière sûr de son droit et invulnérable. Du grand art ! Dans des seconds rôles plus ou moins ingrats, on retrouve Demi Moore, Kevin Bacon, Kiefer Sutherland ou JT Walsh. Le second atout de ce très habile travail, c'est un scénario en béton tiré d'une pièce à succès. Ici, peu de scènes d'action. Seul comptent le poids des mots et la force de conviction des personnages. D'où le soin particulier accordé à la puissance de l'histoire et à la qualité des dialogues. Enfin, le réalisateur Rob Reiner – Quand Harry rencontre Sally, Stand By Me, Misery – a eu l'intelligence de se mettre au service de tous ces ingrédients, plutôt que de tirer la couverture à lui. Bref, un excellent spectacle, dans la grande tradition du cinéma américain. Sylvain Lefort Amazon.fr

     

    Prenez un officier de l'armée française. Pas un petit chef, genre caporal hargneux. Non, un grand, un vrai chef. Tenez, commandant d'un régiment d'infanterie des Forces françaises en Allemagne. Fou furieux, ce type. Prêt à tout pour dresser ses p'tits gars. Dans le rôle, Gérard Depardieu. Impossible, n'est-ce pas ? Impossible, en l'occurrence, n'est pas américain. L'officier fou ? Commandant en chef de la base US de Guantanamo, à Cuba. Pas moins. Et qui fait le fou ? Jack Nicholson, l'affreux de service, l'homme qu'on aime haïr, et que ça fait jubiler. Allez, rompez. On est à Guan- tanamo Bay. Ici, on ne pose pas de questions. Le jour, on aboie et on obéit (parfois les deux en même temps). Et la nuit ? On cogne. Deux ombres dans une chambrée, un tabassage rondement mené : Louden et Dawson, deux marines grand format, flanquent une bonne raclée à Santiago, une mauviette, histoire de le « former ». Seulement, cet enfoiré de Santiago, il n'a pas supporté la formation : crise cardiaque, raide mort.

    Louden et Dawson ont-ils obéi au fameux « Code Rouge », un de ces ordres secrets qui ne figurent évidemment pas dans le manuel du parfait marine ?

    Sémillante avocate de la Navy, en poste à Washington, le lieutenant JoAnne Galloway (Demi Moore) en est convaincue. Pas de chance : l'armée lui refuse la défense des deux GI's. C'est le lieutenant Kaffee (Tom Cruise), blanc-bec de bonne famille, plus porté sur le base-ball que sur le prétoire, qui en hérite. Mais JoAnne Galloway s'accroche aux battes du fils à papa. Direction Guantanamo ! Là, un lieutenant (Kiefer Sutherland, aussi inquiétant que son père) les met tout de suite dans l'ambiance : « Je crois en Dieu. Santiago est mort parce qu'il n'avait pas le sens de l'honneur. Et Dieu veillait. » Justement, Dieu, le voilà : pétrifié dans son uniforme, regard halluciné, visage raviné par les années de jungle, crâne passé au défoliant. Cramoisi de haine à l'issue d'un interrogatoire un peu trop serré, le colonel Jessep (Nicholson, vous l'avez reconnu) pète une première fois les boulons : « Avec votre uniforme blanc de pédale et votre ton Harvard... », hurle-t-il à Kaffee.

    Des officiers supérieurs cinglés, on en a déjà vu dans le cinéma américain. On a vu Burt Lancaster en général « faucon » tenter un coup d'état contre le président des Etats-Unis (Sept Jours en mai de Frankenheimer). On a vu Sterling Hayden lancer une escadrille de B 52 sur l'URSS (Docteur Folamour de Kubrick). Mais, cette fois, on n'est pas dans le registre d'une politique-fiction plus ou moins délirante. Guantanamo Bay, ça existe (au passage, même dans ce film « progressiste », personne ne s'étonne que l'armée américaine occupe toujours un morceau de l'île de Cuba).

    Et l'affrontement Nicholson-Cruise est si réaliste qu'il prend des airs de duel Bush-Clinton, transposé sur le terrain militaire. Côté Bush donc, l'affreux Jessep, incarnation du militarisme républicain, toujours prêt à débusquer l'ennemi là où il ne se trouve pas. En bons démocrates, le réalisateur Rob Reiner et son scénariste le laissent s'exprimer : « Je prends mes petits déjeuners à 300 mètres de 4 000 Cubains formés pour me tuer. » Rob Reiner en rajoute même dans ses déclarations, comme pour atténuer « l'audace » de son film, tourné juste après la guerre du Golfe : « Des hommes comme Jessep nous sont nécessaires dans le contexte actuel. »

    Ah bon ? Kaffee, c'est « génération Clinton ». Décontraction un peu niaise, aisance et tolérance : la démocratie cool. Reste qu'il a un problème, Kaffee : papa. Fils d'un brillant avocat de la Marine, il redoute la comparaison avec son géniteur. Mais voilà JoAnne Galloway... Epaulé par cette femme plus forte que lui, Kaffee se décide enfin à prendre son enquête au sérieux, et à « tuer » le père. Et elle, entre tous ces hommes ? Une sorte de vestale de la démocratie. Avec une tendresse pour les hommes qui la protègent (la démocratie). C'est même pour cela qu'elle veut défendre Louden et Dawson, « parce qu'ils disent : "Dormez en paix, je monte la garde". » C'est vrai que pour la garde, et pour le reste, elle ne peut pas trop compter sur Kaffee : privé de sa batte de base-ball, ce garçon ne répond plus.

    Reste le cas des deux abrutis, Louden et Dawson. Deux beaux spécimens de la crétinisation par l'encasernement. Reiner ne les épargne pas. La justice militaire, en revanche, les acquitte : parce qu'ils ont obéi à un ordre, ils ne sont pas coupables de meurtre ! On se contente de « couper les branches pourries » en les renvoyant à la vie civile (merci pour les civils).

    Etonnante Amérique ! Adapté d'une pièce ­ qui a fait un tabac, pourtant au plus fort de l'hystérie nationaliste liée à la guerre du Golfe ­, Des hommes d'honneur serait-il un film subversif ? Non, démocrate, simplement démocrate. Et bien dans la tradition du grand cinéma hollywoodien : on ne s'en prend pas au système, mais aux gens qui le dévoient. En dégommant Jessep le facho, ce film élimine un ennemi de la démocratie américaine. En acquittant les deux abrutis, il occulte certes le problème de la responsabilité individuelle, mais il leur donne une chance de redevenir bons patriotes et bons démocrates. La démonstration est efficace. Rob Reiner (Stand by me, Misery) filme au carré. Et pas besoin d'être un antimilitariste forcené pour jubiler devant la performance de Nicholson. Si le cinéma français savait extirper de tels zigotos de nos casernes, notre démocratie ne s'en porterait pas plus mal. Vincent Remy Telerama


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