24: Live Another Day S9E1 «11:00 AM – 12:00 PM»

 ’24′ ratings: Jack Bauer boosts Fox’s Monday

Review in English:

Jack Bauer’s on the run, again, but this time he’s in London. And it’s still as exciting and addictive as ever. Kiefer Sutherland is still a mesmeric presence (though his face doesn’t actually do anything), and it’s still bloody exciting. theguardian.com

24: Live Another Day: The Reviews

Jason Lynch, The Daily Beast: So what exactly have Jack and Chloe been up to for the last four years? The first two episodes don’t give any concrete answers, but I can only assume they were frozen in carbonite, Han Solo-style. Because seemingly nothing has changed in 24-land.

Tim Goodman, The Hollywood Reporter: As it returns, four years after it left, 24: Live Another Day can and should only be judged on one metric: Is it entertaining? And that, happily, is a real no-brainer: Of course it’s entertaining. Anyone who fist-pumped to ‘Jack Is Back’ knows that the allure of the series is in our hero (OK, sure, antihero), beating all odds to escape some incredibly complex jams and save the world from complete doom. It’s why we watch. Or it should be why.

Alessandra Stanley, The New York Times: And while there are some new faces and updated plot points, this 24 is a revival, not a do-over. Subtitled Live Another Day, the show is more of the same that filled all the days that came before, and that’s not always desirable.

Mary McNamara, The Los Angeles Times: Black hoodie aside, Jack, and Sutherland looks great.
Certainly nostalgia is a factor… But delight may be a better word. It’s always good to see an old friend, and an old pro in action. Live Another Day’ gives us both.

James Poniewozik, Time: If you want a 24 very much like the show that went off the air in 2010, it will please you; if you’ve forgotten much about the show in the intervening four years, it might surprise you.

Robert Bianco, USA Today: The show and the spy genre it helped revive are in extremely good hands, with Sutherland quickly proving that Jack Bauer’s ability to snap necks, and the star’s ability to add gravitas to absurd situations, remain intact.

Jeff Jensen, Entertainment Weekly: 24: Live Another Day — a reanimation of Kiefer Sutherland’s thriller, which clocked out four years ago — shambles back sadder than most… Instead of being drawn into the story, we keep waiting for it to start. When it does, 24 gets rolling with an explosive (if ridiculously easy) jailbreak… The subplots don’t start off strong either.

Maureen Ryan, The Huffington Post: Despite the clock winding down and Jack’s days getting horrifically worse (and a premise that may seem tired, to some), 24 still managed to suck viewers in – and with Live Another Day reminiscent of the early, groundbreaking days of 24, it’s going to be a fantastic couple of months.

Matt Roush, TV Guide: The novelty — and thus, a bit of the edge — is gone as Fox’s 12-part 24: Live Another Day seeks to prove that less is more, slowly revving up the comfortably formulaic engine while visceral split-screen editing once again intensifies the literally explosive twists. And yet, because a sad, mad, badass Jack Bauer is the only Jack we’ve ever known, there’s something grimly satisfying when he mutters bleakly to one of his few allies, « I don’t have any friends. »

Brian Lowry, Variety: As usual, 24 draws some of its kick from its references to real-life concerns, from ‘enhanced interrogation’ techniques to drone strikes. The opening two episodes are characteristically entertaining, and snap along pretty briskly (the first is in real time), but it’s hard to escape a sense of creative malaise around all this. dailymail.co.uk

Critique de l'épisode :

Jack Bauer est en fuite, à nouveau, mais cette fois il est à Londres. Et c’est toujours aussi excitant et addictif que jamais. Kiefer Sutherland a  toujours une présence hypnotique (bien que son visage ne ​​fait réellement rien), et c’est toujours diablement excitant.

…Une saison axée sur le cyber terrorisme

Raccourci de moitié (seulement 12 épisodes pour cette nouvelle saison), évacuant rapidement la piste d’un énième groupe extrémiste du Moyen-Orient (les premières secondes dans un marché oriental de Londres se révèlent une fausse piste, le terroriste recherché n’étant autre que Bauer), « 24″ suit toutefois l’architecture qui a fait son succès : un suspect conduit à une autre piste qui elle-même pointe vers un nouveau personnage, rapidement évacué pour se diriger vers, etc…

De ce côté, pas grand chose de neuf, mais encore faut-il laisser le temps à l’arc narratif de se mettre en place. Les 90 minutes diffusées dans la nuit de lundi à mardi posent les jalons.

Elles permettent de remettre en selle le héros et son side-kick (Chloé O’Brian), de contextualiser le nouveau paysage politique (James Heller autrefois secrétaire à la Défense est devenu président) et ses enjeux (la signature d’un accord anglo-américain concernant l’usage des drones) et d’introduire la Némésis de Jack qui finira sans doute par devenir son alliée (Kate Morgan interprétée par Yvonne Strahovski).

Tenant compte de l’évolution de la société américaine de ses dernières années, « Live another Day » (le titre de cette saison) s’intéresse de près à une organisation illégale qui s’est donnée pour mission de divulguer les secrets d’État de l’Amérique (toute ressemblance avec Wikileaks n’est pas fortuite).

Ce cyber terrorisme, dont Chloé est un maillon, brouille les habituelles représentations des «méchants» de 24, complexifiant les notions de bien et de mal… leplus.nouvelobs

… Le spectacle était au rendez-vous, avec un Jack Bauer ayant fait profil bas depuis la dernière fois qu’on l’avait aperçu à travers les images d’un satellite (saison 8).

Le héros devenu terroriste supposé se voit obligé de sortir de sa tanière pour sauver Chloe, visiblement gothique à ses heures perdues. Bauer a besoin d’elle pour sauver le président des États-Unis, en visite à Londres afin de signer un traité sur l’utilisation des drones militaires.

Trahisons, complots, gunfights : tout ce qui a fait le succès de 24 Heures chrono par le passé est présent dans cette saison 9. Une recette éprouvée qui fonctionne sans pour autant en faire trop côté fan service. Seul le retour d’une tête bien connue servira de lien avec les saisons précédentes. Et si l’on ne sait pour le moment pas grand-chose des quatre années « off the grid » de Jack Bauer, cela devrait changer dans les prochains épisodes.

La réalisation toujours aussi nerveuse assure le suspense et la relation étrange de respect/clash qu’entretiennent Jack et Chloe nous fait replonger comme à la belle époque. Il y a du potentiel dans cette saison 9 de 24 Heures chrono, qui a en plus la bonne idée de ne durer que 12 épisodes.  

Reste à espérer que le changement de lieu de tournage (Londres au lieu des États-Unis) sera utilisé à bon escient et qu’on ne passera pas la quasi totalité de l’intrigue dans des lieux fermés. Jack Bauer a besoin de nous surprendre un peu plus que dans ces deux premiers épisodes, mais quel plaisir de retrouver Kiefer Sutherland au top de sa forme dans son rôle culte.

Jack is back, qu’on se le dise. reviewer

24 Live another day : que penser de l’audience du retour de Jack Bauer ?

Après quatre ans d’absence, 24 faisait son retour à l’antenne de FOX ce lundi 5 mai. À cette occasion, la série événement, composée de 12 épisodes pour le printemps et ce début d’été, a rassemblé 8.08 millions de curieux pour ses deux premières heures à l’antenne.

C'est toujours bon de revoir un ancien ami et un ancien pro de l'action

Et dans l'ensemble, ce nouveau «24» a plu. "Les charmes d'époque sont là. Quatre ans et de nombreuses meilleures séries ne l'ont pas affaiblie", juge ainsi The Hollywood Reporter. Même constat pour le britannique Telegraph. Si le quotidien affirme que la série a légèrement souffert de meilleurs dramas - "de Mad Men à Breaking Bad", il estime que ce retour reste fidèle à ce qui a fait le succès des premières saisons. Quant au LA Times, il a apprécié ce retour, reconnaissant malgré tout que la nostalgie joue un rôle important dans ce sentiment. "C'est toujours bon de revoir un ancien ami, et un ancien pro de l'action. Live Another Day nous donne les deux", écrit le critique du quotidien.

En revanche, du côté du New York Times, si la critique trouve que la série ressemble à ses saisons précédentes, elle juge également que cela n'est pas forcément pour le mieux. "Les scénaristes nous offrent une resucée des éléments habituels. (...) La majorité de ce qui paraissait neuf quand la série a débuté parait maintenant daté" écrit le New York Times. L'un des gros points faibles, selon plusieurs critiques, réside dans les dialogues. "24: Live Another Day propose de très bonnes scènes d'action mais les dialogues souffrent : ils peuvent être beaucoup trop mélodramatiques et expositoires" rapporte ainsi The Wrap.

Les mêmes erreurs et les mêmes lourdeurs

Mais au milieu de toutes ces critiques globalement bonnes, le Français Télérama se distingue. L'hebdomadaire culturel parle d'un retour très attendu, amusant mais décevant. Le plaisir de retrouver Jack, Chloe et consorts – Audrey Raines est aussi de la fête – est rapidement teinté par une drôle d'impression, d'abord amusante, puis déconcertante : rien n'a changé. (...) Surtout, les dialogues et les enjeux n'ont rien de neuf à proposer, entre charabia technique et vision simpliste de la géopolitique écrit le site du magazine, reprochant un manque de crédibilité. "De fait, ce retour de 24 heures chrono sent la naphtaline, semble tout droit sorti de nos télés d'il y a dix ans, nous ressert la même recette, les mêmes effets, et commet les mêmes erreurs, les mêmes lourdeurs que les dernières saisons de sa diffusion d'origine, très sérieusement essoufflées" conclut Télérama. ozap.com