• Suite... Touch S1

    SUITE : 

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    2013 -The Reluctant Fundamentalist (L'Intégriste malgré lui)

    Musique :

    Le générique de la série

    "Touch Main Title Theme" - Wendy & Lisa nominées aux Emmy 2012


    Sur le générique de fin de l'épisode 5,  Marnie Herald (girlfriend de Kiefer) chante la chanson St. Judy's Comet (mixé par Jude Cole) 


     

     Touch S1E5 "Entanglement"

    "Im very excited that My cover of Paul Simons, 'St. Judy's Comet' airs tonight on the new fox series TOUCH let me know what uthink"

     

    2013 -The Reluctant Fundamentalist (L'Intégriste malgré lui)

    Behind the scene

     

    Kiefer sur le tournage du Pilote (juin 2011 LA)

    "Mon fils de la série Touch, David Mazouz, m'a fait ce gâteau pour mon anniversaire, merci à tous pour vos souhaits d'anniversaire. Passez des vacances parfaites!" Kiefer sur Twitter  (décembre 2011)

    Kiefer Sutherland et Jon Cassar réunit sur Touch

    Touch saison 1 "News/Promo"

    @RealKiefer (21 mars 2012) : Reunited w/ ,lead Director of "24", directing on . Couldn't be happier!

    Toutes les photos "Behind the scene" : touch.id.st

     

    2013 -The Reluctant Fundamentalist (L'Intégriste malgré lui)

    Touch Global Event

    18 mars 2012 (6:18 à New York) Museum of Natural History

    Touch saison 1 "News/Promo"

    Toutes les photos sur MONKIEF

    Touch saison 1 "News/Promo" Touch saison 1 "News/Promo" Touch saison 1 "News/Promo"  Touch saison 1 "News/Promo"

     

     Q&A :

      Touch saison 1 "News/Promo" Touch saison 1 "News/Promo"

     

    fox.com/touch/

     7/8/9/10/11 mars 2012  "TOUCH Promo World Tour begins"

    Ce sera la première fois qu’un tel spectacle a un lancement mondial et il a exhorté les fans d’aller en ligne et de fournir une rétroaction.

    Kiefer Sutherland a révélé que sa dernière aventure à la télévision (Touch) lui a fait apprécier encore plus sa propre vie de famille. « Il est l’un des gars ( Martin) les plus courageux que j’ai jamais lu (scénario), c’était quelque chose que j’ai énormément admiré mais il m’a aussi interpelé en tant que parent, parce que c’était quelque chose qui m’a fait réaliser la chance que j’ai dans les relations que j’entretiens avec ma famille  »

    Toutes les photos sur Monkief rubrique Global Promotional Tour (S1) 

     

    Londres/ Berlin / Madrid / Moscou

      

       

    2013 -The Reluctant Fundamentalist (L'Intégriste malgré lui)

     

    Interviews :

    Kiefer : «[Le spectacle] est basé sur une fable intitulée Le Fil Rouge chinois, et cela signifie que toutes les personnes qui étaient censées entrer en contact les uns avec les autres au cours d’une vie sont connectés par un fil rouge autour de la cheville, et ce fil peut s’étirer et il peut se plier mais il ne peut pas casser », nous dit-il tandis que nous nous accrochons à chaque mot». Et en quelque sorte au cours des cents dernières années, entre la révolution industrielle et la révolution technologique, nous l’avons brisé. Et mon fils est beaucoup plus évolué que je le suis et peut voir où elle est brisée par le biais des mathématiques et à travers des schémas, et il m’utilise en tant que son père pour essayer de mettre tous les morceaux ensemble ».  Très intriguant, non?
    Kiefer Sutherland Talks Touch and the « Very Difficult Task » of a 24 Movie (eonline.com)

     

    Kiefer : un ami m’a contacté pour me dire qu’il avait un script que je devrais lire, je lui ai dit que je n’étais pas prêt à revenir (à la TV), il m’a répondu « crois moi, lis le ». Et quand je suis arrivé à la 35° page, j’ai dit… Hoooo et j’ai su que je devais le faire car ce n’est pas souvent qu’on tombe sur une histoire comme ça.

    David : au début ce n’était pas facile de jouer quelqu’un qui ne veut pas qu’on le touche, qui ne parle pas, et qui voit que tout est relié, mais après le pilote et vers le milieu du 2° épisode, c’est venu facilement.

    Kiefer : il croit que son fils est autiste, et le personnage de Danny Glover, est un professeur qui pense qu’on a mal diagnostiqué son fils, en fait il communique comme nous le ferons tous dans 200 ans. Dans son effort pour communiquer avec son fils, c’est ce qu’il va découvrir.

    Gugu : mon personnage, Cléa, est une assistance sociale qui s’occupe du cas de Jake, elle est sceptique, elle pense que le père est cinglé ou désespéré. Elle se demande si Martin est un bon père et si elle doit intervenir. Puis, il y a un moment incroyable dans le pilote, où Jake trouve le numéro de téléphone de sa mère et là, elle réalise que c’est un cas spécial.

    David : c’est une bonne expérience pour un acteur, car je dois exprimer ce que je ressens par mes regards, mes réactions, mes expressions, mais c’est un défi.

    Kiefer : pour moi c’est une chance de jouer un personnage qui essaie mais qui échoue dans certains cas, qui est le dernier qui comprend…c’est super.

     David : Martin agit pour Jake, il essaie d’avoir une relation normale avec lui

    Kiefer : ce n’est pas simpliste, il y a des moments très émouvants, d’autres surprenants et inquiétants.
    24heureschronohommage

    - Martin et Jake

     Interview Sky 1 (Mars 2012)

      Touch a été créé par Tim Kring, c’est basé sur une légende chinoise Le Fil Rouge qui dit que toutes les personnes qui sont censées entrer en contact au cours d’une vie sont reliées par un fil rouge autour de la cheville, ce fil peut s’étirer, peut se plier mais il ne peut pas casser, mais dans notre société, nous l’avons brisé. Mon fils est beaucoup plus évolué que les autres êtres humains et peut voir où il est brisé par le biais des nombres et des schémas et il peut prédire le futur. Il va m’utiliser pour aider les gens et recréer ce lien.

    Le centre de l’histoire ce sont les relations entre ce père et ce fils qui est considéré à tort comme autiste. N’importe quel événement dans leur vie a des conséquences, un peu comme quand on jette un caillou dans l’eau et que ça produit des cercles jusqu’à la berge.

    Croit-il à ce genre de hasard ?

    Ça m‘a effrayé au début, je me demandais est ce que je dois prendre l’ascenseur ou pas, ou prendre le prochain, j’étais inquiet mais il ne faut pas, il faut vivre normalement.

    Mais ce qui m’a le plus intéressé c’est que nos actions ont toujours des conséquences, ça me fait me sentir important. De même les relations père/fils m’ont attirées, ses efforts pour communiquer avec son fils qui ne peut pas parler, qu'il ne peut pas toucher. J’ai été frappé par le courage des parents d’enfants handicapés que j’ai rencontrés. Chaque parent veut des relations normales avec ses enfants mais là c’est impossible.

    Sur la diffusion internationale  

    C’est la 1° fois que l’on fait ça, c’est excitant parce que la série va être diffusée dans le monde entier (sauf en Asie, où elle sera diffusée plis tard) Quelqu’un en Afrique pourra en parler avec quelqu’un en Belgique.

    La présentatrice souligne que c'est le thème de la série

    Malgré les différences de cultures, de langues, au niveau de la communication, le monde est devenu plus petit, donc tout est possible

    Comment avez vous acceptez une nouvelle série après avoir été Jack Bauer pendant 8 ans ?

    Je jouais une pièce à Broadway, on m’a donné le script, mais je ne voulais pas retourner à la TV tout de suite, mais le directeur de la Fox, qui a produit 24h chrono, et que respecte beaucoup a insisté, donc je l’ai lu, et à la 30° page j’ai trouvé ça si bien, j’ai pensé qu’en lisant la suite, ça allez se dégrader, mais non, c’était de mieux en mieux, et j’ai compris que je ne voulais pas rester à l’écart, que ça ait du succès ou non, c’est tellement bien écrit, je voulais aider à créer cette série.

    Vous aimez faire de la TV ou vous préféreriez retourner au cinéma ?

    Je pense que ça serait une erreur de travailler comme ça, je ne pense pas en terme de media, A la TV, comme dans 24, vous vous impliquez davantage dans un personnage sur une longue période. Jack Bauer n’est pas le même homme en saison 1 et en saison 8, le personnage a évolué par petites touches ce qui n’est pas possible sur un film. J’aime jouer des personnages, comme dans Touch, qui ont une large palette d’émotions.

    Sur 24 le film :

    Nous y sommes presque. Nous avons un script fantastique, nous sommes en contact avec des réalisateurs pour voir s'ils sont disponibles. On finit Touch et on a une petite fenêtre avant le début du tournage de la prochaine saison, mais je suis très optimiste, ça va se faire.

    24heureschronohommage

    Kiefer Sutherland a été l’un des acteurs les plus aimés de la dernière décennie…

    S’adressant aux critiques de télévision présent au TCA (Television Critics Association) Press Tour du 8 janvier 2012 pour la nouvelle série de la Fox « Touch », Sutherland dit que le film 24 tant attendu est sur les rails malgré le fait qu’il joue maintenant un personnage de télévision très différent .

    Dans Touch, le spectacle explore souvent la relation entre la spiritualité et la science.
    Le personnage de Martin, un père veuf essayant de communiquer avec son fils autiste, possédant un don quasi surnaturel, permet à Kiefer Sutherland de jouer un personnage exprimant plus d’émotions visibles que celui de Jack Bauer…
    Quand il a reçue le script Sutherland était au théâtre à Broadway et n’était pas prêts à s’attaquer à un autre projet de télévision. «Je voulais vraiment passer du temps en dehors de l’expérience incroyable que j’ai eu sur ’24′ et essayer des choses différentes ».

    Kiefer fait le parallèle entre ces deux personnages qui ne seront jamais des gagnants, mais dans des registres différents. « ça m’attire en tant qu’acteur ». C’est intéressant de faire autre chose que 24 et ce projet m’a parlé. Plus tard Sutherland prononça les mots : «Ce n’est pas parce que je voulais sortir de ’24′…
    Il a ajouté qu’il ne cherche pas à «s’éloigner» de Jack Bauer, Jack et Martin représentent tous les deux simplement de « fantastiques opportunités pour un acteur. »

    Kiefer Sutherland says ‘Touch’ isn’t an effort to bury Jack Bauer (Los Angeles Times)

    Des comparaisons sont faites entre le personnage de Martin Bohm et celui de Jack Bauer. Alors que Jack Bauer devait réprimer ses émotions, Martin est l’exact contraire.

    Kiefer a déclaré au TCA Press Tour : «[Avec Martin] montrant ouvertement des réactions émotionnelles à ce qui se passe dans un moment précis, c’est une autre opportunité fantastique ». Aussi Martin, contrairement à Jack , a la possibilité de s’asseoir, a plaisanté Sutherland « Il arrive à s’asseoir et avoir une conversation » .

    «La véritable force motrice pour mon personnage est tout simplement de communiquer avec mon fils. »

    « Ce qui m’a attiré dans Jack Bauer est qu’il ne gagne jamais, il peut avoir de petites victoires, mais de façon générale, il lui est impossible de gagner. Martin ne gagne jamais aussi, car, en tant que père, il ne peut pas communiquer avec son fils comme il le voudrait. C’est magnifique d’essayer de trouver l’espoir dans quelqu’un qui ne gagnera jamais totalement. »

       

     Touch Martin                                                                     Jack Bauer (S8)

     

    2013 -The Reluctant Fundamentalist (L'Intégriste malgré lui)


    Avis :

    Premières impressions sur le Pilote

    La critique de melty.fr

    L'épisode pilote s'ouvre sur la voix off de Jake, le petit garçon de 11 ans, qui nous explique le raisonnement de son action. Il explique par un discours assez scientifique (auquel on ne retiendra absolument aucun nombre mais ce n'est pas grave parce que ça fait toujours classe à entendre) que chaque individu sur Terre sont liés entre eux et sont également liés par des probabilités mathématiques qui permettent de les faire se retrouver à un moment ou un autre de leur vie. Il a donc pour mission de résoudre ces équations dont lui seul a le secret. La base de la série est clairement posée, qui plus est avec la voix de Jake qui nous dit pourtant qu'il n'a pas prononcé un seul mot depuis sa naissance. Le spectateur a donc le privilège de l'entendre et de comprendre un peu comment il raisonne. Il faut avouer que l'histoire ressemble pour le moment fortement à Numbers, la série qui mettait en scène un mathématicien qui aidait le FBI à résoudre des crimes en se reposant uniquement sur les théorèmes, équations et probabilités mathématiques. Cette fois, il ne s'agit pas d'un mathématicien, mais d'un enfant autiste… Au fil de l'épisode on remarque qu'il s'agit en fait d'un scénario beaucoup plus complexe et drôlement mieux mené !
    Jake et son père Martin :
    Le pilote sert forcément à présenter les différents personnages. On découvre d'abord la relation entre Jake et son père, Martin, joué par Kiefer Sutherland. On découvre l'enfant perché en haut d'une tour cellulaire. C'est la 3ème fois ce mois-ci, et Jake déclenche à chaque fois l'alarme du système de sécurité à 3h18, s'arrête devant un bus dont le numéro est le 318 etc, bref ce chiffre semble donc être le problème "mathématique" du jour à résoudre pour essayer de comprendre ce que cherche Jake… Dans le même temps, pour Martin, la gestion de son fils est de plus en plus difficile puisqu'il a en plus sur le dos les services sociaux qui se posent également des questions sur la capacité de Martin a pouvoir continuer d'avoir la garde de Jake, de plus en plus instable. On apprend alors que Jake ne supporte pas d'être touché par qui que ce soit, le titre de la série prend alors tout son sens. On découvre ensuite qu'il est parvenu à savoir à l'avance les chiffres gagnants qui sont sortis au loto. Martin semble un peu dépassé par la situation, il doit en plus gérer l'absence de sa femme, morte lors du 11 septembre dans les tours jumelles du World Trade Center.

    La critique du Monde.fr

    Touch ou la théorie des nombres

    Il n'aura fallu que très peu de temps à "Jack Bauer" pour rebondir après la fin de ses aventures en 2010. La série "24 heures chrono" à peine enterrée, la Fox a déjà trouvé la parade pour Kiefer Sutherland, recyclé pour l'occasion en père de famille, veuf et totalement dépassé par son fils autiste. Le 25 janvier 2012, ils étaient d'ailleurs nombreux aux États-Unis à avoir réservé leur soirée pour ne pas manquer la diffusion de l'épisode pilote de cette nouvelle série TV intitulée "Touch".

    Au-delà du rôle d'un papa bouleversé par la disparition de sa femme dans l'une des tours du World Trate Center à New York, le 11 septembre 2001, Kiefer Sutherland incarne dans cette série un personnage à fleurs de peau, face à son fils d'une dizaine d'années. Ce dernier est non seulement muet, comme le sous-entend le titre de la série il ne faut pas non plus le toucher, mais il a surtout un don extraordinaire.

    Un génie que l'on prête parfois, à tort ou à raison, à des personnes atteintes de cette maladie qu'est l'autisme. Comme enfermé dans son propre monde, le jeune garçon est capable de percevoir toutes les connexions électromagnétiques qui nous relieraient tous, et à toutes choses composant l'Univers. Une autre perception de l'espace-temps, mise en relief par les chiffres, les nombres et la diffusion de l'information.

    Les scénaristes n'y vont pas de main morte. Ils se lancent, tête baissée, dans un improbable sac de noeuds, jusqu'à déterrer une vieille théorie du XIIe siècle pour appuyer leur récit. Mais après la diffusion du premier épisode, sans prendre de risques, on peut légitimement dire que Tim Kring, le créateur de "Touch" et de "Heroes" également, veut nous plonger dans ce qu'on appelle "la théorie des nombres". Il l'a subtilement combinée à une autre théorie dite de "l'information", le tout fraichement servi avec le rêve universel et récurant de prédire l'avenir.

    Alors, il est inutile ici de nous prêter à une quelconque explication scientifique sur ces deux théories, tant elles sont imbuvables, pour ne pas dire incompréhensibles. Espérons simplement que la suite de cette série événement sera à la hauteur du casting (Kiefer Sutherland, Danny Glover) et de l'ambition que l'on aura bien voulu lui prêter.

    La critique de seriesaddict.fr

    Quelques mois après la fin de Heroes et de 24, revoici Tim Kring et Kiefer Sutherland réunis sur un nouveau projet de science fiction, une nouvelle fois sur la FOX qui, après Fringe, Terra Nova ou Alcatraz, semble avoir pris goût à ce genre. Des deux séries citées précédemment, le pilot de Touch tisse des liens étroits avec Heroes, nous allons en reparler.

    Kiefer Sutherland interprète Martin Bohm, ancien grand journaliste qui, après avoir perdu sa femme dans les attentats du World Trade Center, se voit obliger de s’occuper seul de Jake, son fils autiste, qui n’a pas dit un mot depuis sa naissance. Le postulat de départ pouvait faire craindre le pathos, surtout lorsqu’on se souvient du manque de finesse de Tim Kring, mais il y a dans ce pilot ce qu’il manquait à la séries de super-héros : un bon acteur. J’ai trouvé notre ex-Jack Bauer très juste dans cet épisode, on sent bien le poids de la fatigue sur ses épaules, la difficulté d’un père à s’occuper d’un enfant autiste tout en gérant, bien que dix ans après, les répercussions de la mort de sa femme. Sur ce point-là, l’alchimie entre le père et le fils (interprété par le jeune David Mazouz) fonctionne et j’ai été ému par Kiefer. Un bon point pour la série donc.

    Malgré tout, Touch n’est pas une série « sociale », elle ne traite pas de l’intégration des autistes dans les familles et la société, comme pouvait le faire The Shield par exemple qui avait aussi abordé ce thème là. Nous avons affaire à une série de science fiction, où l’autisme n’est en fait qu’un effet d’une évolution humaine. Nous constatons très rapidement que Jake est intéressé par les nombres, et qu’il est capable de comprendre les schémas de fonctionnement des choses. Jake fait un peu penser à ce personnage de la série Alphas qui était lui-aussi « à la marge de la société » et pouvait, en analysant les différentes variables de l’univers, « prédire » le futur. Mais Jake ne parle pas, ça serait trop facile, et c’est donc à son père de comprendre la signification de ces listes de chiffres.

    Deux choses sont à retenir ici : j’avais un peu peur de voir un succédané de 24, où Martin Bohm aurait passé son temps à courir et à sauver les gens, une fois les nombres écrits par son fils décryptés. Ce n’est pas le cas, ce n’est même pas lui qui sauve les 25 enfants du bus en feu, mais un pompier (notre bon vieux Titus Welliver) qu’il n’a fait que croiser et « retarder ». Martin Bohm n’est pas un surhomme, juste un père qui se rend compte des capacités de son fils et qui va essayer de faire au mieux pour les utiliser.

    Ce dont j’ai peur avec ce schéma, c’est que nous ayons chaque semaine une personne à sauver, avec un fil rouge sporadique : si cela se passe comme ça, on peut être sûr que la personne à sauver le sera chaque semaine (nous sommes sur la Fox). Pour l’instant, je ne présumerai pas de la suite, mais il faudrait une vraie histoire développée sur la saison pour que la série prenne vraiment son envol. Or nous savons quel est le sort des séries feuilletonantes en ce moment à la télévision US.

    Deuxième chose que je voulais souligner pour ce pilot, et c’est en cela que la série ressemble à Heroes, c'est le fait que quelque soit l’endroit où vous vivez, vous êtes potentiellement lié à n’importe quelle personne sur cette planète, et vos actions, même les plus infimes, auront des répercussions. Nous assistons, grâce au voyage d’un téléphone portable à travers le globe à la manière dont les gens peuvent être reliés entre eux.

    Alors oui, cela est parfois tiré par les cheveux, oui cela se termine dans du pathos un peu mal choisi avec la storyline de ce jeune garçon irakien, mais j’ai trouvé ça plutôt intéressant. Certes, nous ne savons pas où nous allons mais j’ai aimé être baladé, comme ce téléphone, au gré des sacs de voyages (à noter que c’est Jake qui une nouvelle fois est l’élément déclencheur de tout cela, et permet au jeune irakien de survivre, puisque c’est à cause de lui que Martin oublie le téléphone au début de l’épisode et que tout s'enclenche).

    Je pense que cette storyline a été faite pour le pilot, pour illustrer cette théorie du chaos et pour nous montrer comment les gens sont reliés entre eux. Une nouvelle fois, je ne sais pas si une telle chose sera renouvelée dans la série, mais j’ai plutôt aimé ça, cette idée qu'il existe une main invisible qui régit le cours des choses est très porteuse si elle est bien utilisée.

    Ce pilot de Touch est donc tout à fait agréable à regarder, il faut se laisser emmener, ce que j’ai fait sans trop réfléchir aux incohérences (car il doit y en avoir) que la complexité de l’intrigue entraine forcément. De plus, et j’ai commencé par ça parce que c’est avant tout ce qui m’a marqué, j’ai été très touché par l’humanité que dégage Kiefer Sutherland dans sa relation avec son fils. Après l’indestructible Jack Bauer, il endosse parfaitement le costume de l’homme banal, pris dans une toile et une suite d'évènements qu’il ne comprend pas tout à fait.

    Touch ’1+1=3′ (1.02) : un retour réussi pour Kiefer Sutherland mais des critiques en demi-teinte pour la série

    Le retour de Touch, la série portée par Kiefer Sutherland (le héros de 24h chrono) était particulièrement attendu, jeudi soir, par les téléspectateurs de la Fox. Il faut dire que la chaîne de télévision américaine avait tout fait pour mettre l’eau à la bouche à son public en attendant deux mois avant de diffuser le deuxième épisode des aventures de Martin Bohm, un père célibataire, incapable de dialoguer avec son fils de 11 ans depuis le décès de son épouse. Une stratégie rondement menée puisque 11,7 millions de téléspectateurs étaient présents devant leur petit écran. Pour rappel, le pilote diffusé en janvier dernier avait été particulièrement bien accueilli. Il avait séduit plus de 11,9 millions de personnes. Une belle performance qui permet à la Fox de prendre la tête des audiences sur cette case horaire. francesoir.fr

    Après le pilote qui posait la formule du show, le second épisode de Touch est une mise en pratique assez mécanique qui repose quasi entièrement sur les épaules de son acteur principal, Kiefer Sutherland.

    Le plus gros problème de la série, et qu’il va falloir qu’elle résolve assez vite, est incarné par Jake, le fils de Martin. Désespéré de pouvoir communiquer avec lui, ce dernier cherche du mieux qu’il peut à comprendre ce qu’il doit faire, si ce n’est que ses actions n’ont pas tout de suite un sens. Il arrivera sûrement à un moment dans le show où il n’en verra pas forcément les résultats et ceux-là ne seront peut-être pas bons. Mais, pour le moment, et légitimement, il se questionne sur son rôle, car le silence de son enfant ne lui laisse pas d’autres choix que de chercher par lui-même à décrypter ce qu’il fait. Au moins, il y a une certaine logique derrière cela.

    Jake est, à la différence de son père, froid. Si cela va avec le pitch du show, celui-ci va devoir trouver un moyen d’humaniser rapidement le gamin. Si les nombres sont comme de la douleur pour lui, on ne peut pas dire qu’il semble vouloir réellement l’atténuer, c’est avant tout Martin qui veut absolument établir un lien avec son fils, et c’est une relation qui fonctionne à sens unique. S’il faut réussir à accepter le concept même de la série, il est alors vital de trouver un moyen pour Jake de dépasser son simple rôle de catalyseur pour faire de lui un personnage à part entière.

    Narrativement, ce n’est d’ailleurs pas le seul problème de Touch à ce stade, encore très perfectible. Il apparaît logique que le show opte pour une approche plutôt positive en ces débuts, mais sa volonté d’y mêler des personnes plus corrompues (à l’image du mafieux) entraine l’ensemble dans la mauvaise direction et tend à décrédibiliser l’histoire. Et, comme tout est lié, forcément, l’épisode entier en pâtit. Pour le coup, l’hôtesse de l’air et l’Indien venu éparpiller les cendres de son père est une relation qui fonctionne bien. Elle reste à une échelle modeste et repose sur une thématique familiale simple et qu’il est facile d’appréhender – même si l’épisode aurait pu se faire un peu plus subtil.

    Touch possède une certaine sensibilité qui est loin d’être dépourvu d’intérêt et une approche de l’humanité qui met presque du baume au cœur. Il y a certainement des choses à faire ou à dire, mais il est aussi évident que la série à des réglages à faire pour que cela soit convaincant d’un bout à l’autre. critictoo.com

    On s’en doutait, la surprise aurait pu être présente mais pas vraiment. La série Touch nous offrira donc une succession d’épisodes en stand-alone, c’est-à-dire que chaque épisode présentera un « cas de la semaine » et que l’histoire de la semaine sera résolue en fin d’épisode. Ce qui fera donc le succès de la série sera sans doute la façon de réaliser et connecter chaque intrigue de chaque épisode. Et il sera difficile de trouver l’ingrédient qui évitera de tomber dans la « routine mécanique » mise en place chaque semaine. Nous avions été très emballé par l’épisode pilote diffusé en janvier, qui nous avait vraiment fait l’effet d’une claque. L’idée de partir sur différentes intrigues, les recouper au fil des minutes pour au final terminer sur la connexion entre chaque élément de chaque intrigue est très bonne et séduisante. Le problème c’est que, pour ce 2ème épisode, l’effet de surprise se perd un peu, et donc la magie instaurée dans le premier épisode n’est plus aussi efficace dans celui-ci.

    Un point positif c’est la diversité de culture autour des différentes intrigues. L’épisode 2 nous a ainsi fait voyager en Inde, en Russie, etc. Un point qui est définitivement une marque de fabrique du créateur de la série Tim Kring, qui est également le créateur de la série Heroes qui proposait déjà largement un tour d’horizon de diverses cultures et nationalités dans ses personnages. Quant aux acteurs, il n’y a rien à redire sur la performance de Kiefer Sutherland, même si son rôle de Jack Bauer lui colle toujours un peu et forcément à la peau. Et le jeune David Mazouz dans le rôle de Jake est vraiment très très bon. Bien qu’il n’ait aucun dialogue parlé, il arrive parfaitement à retranscrire tout le mal être, le mystère et l’intelligence du personnage de Jake.

    En résumé, l’épisode 2 de Touch est donc très bon, bien que l’histoire globale soit tirée par les cheveux et que la mécanique de la série rend l’épisode forcément moins surprenant et magique que l’impression laissée lors du visionnage du tout premier épisode. Il n’en reste pas moins que tout est ficelé à merveille, et on reconnait que l’exercice est loin d’être facile, donc chapeau aux scénaristes. Le danger et la difficulté reste cependant le même pour les épisodes à venir, à savoir : contourner la similarité de la mécanique mise en place en proposant des intrigues originales et innovantes chaque semaine sans lasser le téléspectateur. Pour le moment ce n’est pas le cas, l’épisode 2 se regarde très bien, et on reste captivé par l’histoire. melty.fr

     

     

     

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