•  The following takes place between 2001 and 2010 (Promotional Posters)

    24 (24 heures chrono) la série TV

    24 se termine en 2010 avec une huitième saison,  mais ce n'est pas la fin de Jack Bauer,
    puisque la série revient en 2014 avec  24: Live Another Day 

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

                 24 met en scène les aventures d'un agent spécial fédéral américain Jack Bauer
    qui lutte contre le terrorisme survenant aux États-Unis. 

     À chaque saison de la série, Jack Bauer se retrouve confronté à une mission périlleuse qu'il doit remplir en l'espace de 24 heures. Ainsi, chaque saison correspond à 24 heures dans la vie de Bauer (une saison comportant 24 épisodes et chaque épisode correspondant théoriquement à une heure en temps réel, en fait 45 minutes sans les pub dans sa diffusion américaine), formant ainsi une journée complète.

      

      Sean Callery "24 Main Title" 24: saisons 4 & 5" soundtrack - 4:26

     Sean Callery est connu pour avoir écrit la musique originale de la série 24.  La spécificité musicale de Callery tient dans l'intégration d'instruments, de bruitages et d'effets sonores sophistiqués élaborés par ordinateur.

      Final de la saison 8 (musique de Sean Callery, lauréat aux Emmy Awards 2010) - 1:08

     

        "I'm federal agent Jack Bauer and today it's a longest day of my life"

     

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

     24 magazine

    24 Heures Chrono (titre donné à la série par Canal et Télé-Québec), renommé par TF1 24 (titré 24 - Twenty-Four - dans sa version originale), est un feuilleton télévisé américain créé par Joel Surnow et Robert Cochran en 2001. Plus qu’une série, 24 est donc un feuilleton, les épisodes se suivent et à chaque nouvel épisode, on trouve un «previously on 24» (Précédemment dans 24), petit résumé de l'épisode précédent.

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    24 est avant tout un drame, une tragédie dira Howard Gordon (scénariste et producteur). Pas de second degré, peu d’humour (et souvent noir), une atmosphère inquiétante, paranoïaque, mêlant peurs intimes et collectives, le tout dans une extrême violence.

    24 (24 heures chrono) la série TV

     

    La série "24" a été une véritable révolution dans sa manière d'aborder l'intrigue et de la filmer. une série rythmée, haletante et en temps réel, avec 24 épisodes d'une heure narrant une intrigue de 24h. Pour que le héros ne dorme pas pendant ce laps de temps, il faut avoir une intrigue forte, et une menace de mort planant sur le président des États-Unis est la parfaite raison. Il ne manque plus qu'à mettre le projet en images. L'effet est une réussite. Tournage avec caméra à l'épaule, pas de flashback et un héros parfait, Jack Bauer. 

    Avec ses méthodes musclées, l'agent anti-terroriste campé par Kiefer Sutherland va tenter de sauver le président afro-américain des États-Unis, 7 ans avant l'élection de Barack Obama. Pour l'anecdote, l'équipe du film aura la visite de l'armée américaine, qui demandera à y aller moins fort avec les méthodes de Jack Bauer, qui inspirent beaucoup trop les nouvelles recrues des forces armées US.

    La naissance d’une série culte

    Avant les années 2000, la qualité de la plupart des séries était discutable. Aujourd’hui, elles font concurrence aux meilleurs films hollywoodiens, que ce soit au niveau du spectacle, des personnages, voir des budgets.

    Lors de la diffusion de la première saison de 24 aux USA, l’audience n’a pas été tout de suite au rendez-vous, mais après quelques semaines et grâce à un bouche à oreille efficace, la série à alors obtenu l’adhésion des spectateurs, la deuxième saison a remporté des audiences très importantes plaçant la série en tête du palmarès des meilleures audiences annuelles de la chaîne FOX.

    Aux États-Unis, le feuilleton est diffusé depuis le 6 novembre 2001 sur le réseau Fox. En France, il a été diffusé à partir du 14 septembre 2002 sur Canal+, puis sur TF1 à partir du 2 avril 2003.

    En quoi cette série est-elle si unique ? Les producteurs Joel Surnow et Robert Cochran, se sont rendus compte que le format d’une saison classique (24 épisodes de 42 minutes + 18 minutes de pub) permettait un concept jamais exploité : raconter une intrigue d’une journée complète en temps réel. Ils créent donc 24, qui raconte les aventures de Jack Bauer, un agent spécial de la cellule anti-terroristes de Los Angeles.

    Joel Surnow : « J'ai d'abord eu l'idée de faire une série en temps réel. La plupart des séries ont 22 épisodes. Je me suis dit, ‘Et si on en avait deux de plus et qu'on en faisait une heure d'une journée, 24 heures, et 24 épisodes par saisons ?'. »

    Il appelle alors son ami et collaborateur, Robert Cochran. Première réaction amusée du producteur : « C'est la pire idée que j'ai jamais entendu, ça ne marchera jamais, c'est trop compliqué ». Surnow se souviendra : « Il pensait que c'était une bonne idée, mais impossible à faire. Et j'étais d'accord avec lui ».

    Néanmoins, le duo discute des possibilités d'une telle série. « On a parlé de 24 heures autour d'un mariage, pour une comédie romantique, et on a abandonné. On se disait, ‘Toute l'idée du temps réel est une course contre la montre, avec des enjeux très hauts'. » La mise en place des premiers éléments de la saison semble simple avec le recul : « On a pensé à un candidat présidentiel sur le point d'être assassiné. Ensuite on devait avoir quelque chose pour en faire une histoire personnelle. Bob et moi avions des filles adolescentes, alors on s'est dit, ‘Et si nos filles disparaissaient ?'. On a rassemblé ça et on avait une journée de 24 heures avec un candidat présidentiel menacé, la fille d'un mec enlevée, et quelqu'un responsable des deux. De quoi maintenir tout le monde sous tension pour 24 heures ». Après deux ou trois semaines de discussion, pour passer en revue toute la saison dans les grandes lignes, le duo a créé 24 heures chrono.

    La Fox achète sans grande hésitation le pilote de 24 heures chrono, porteur d'une nouvelle énergie dans la paysage télévisé de l'époque. Estimé à 4 millions de dollars, le pilote est tourné en mars 2001 à Los Angeles, pour profiter de la météo. Surnow explique : « Je pense que très honnêtement, la Fox n'en attendait pas grand chose. Ils ne devaient pas croire que ce serait diffusé. Il y avait d'autres pilotes qui avaient l'air moins risqués. Mais il se trouve que le nôtre a eu des retours incroyables. Tout le monde s'y est intéressé, jusqu'aux patrons de la chaîne. »

    La Fox commande 13 épisodes, tournés dès le mois de juillet pour une diffusion en octobre. Mais la réalité rappelle la fiction à l'ordre : suite aux événements du 11 septembre, la diffusion de la série est décalée en novembre. La production coupe une scène où un avion explose dans le premier épisode - encore visible dans la bande-annonce ci-dessus. Après seulement trois épisodes, face à une presse dithyrambique qui annonce une révolution, la Fox commande une saison complète - un deuxième acte sera donc mis en place pour succéder à la première partie de saison, prévue pour pouvoir fonctionner seule.

    Le 20 janvier, alors que 8 épisodes ont été diffusés, Kiefer Sutherland remporte le Golden Globe du meilleur acteur. Malgré des audiences loin de correspondre au phénomène annoncé, avec une moyenne de 8 millions de spectateurs, la Fox se félicite d'avoir flairé une affaire en or. Qui s'apprête à devenir la série phare du nouveau millénaire. 

    Une saison entière de la série demandait presque 11 mois de travail, de la pré-production à la post-production. Sutherland confirme le rythme effréné de tournage : « On tourne entre 4 et 8 pages par jour. Quand on tourne, il y a tellement de choses auxquelles je dois penser, du scénario aux éléments techniques, que je n'ai pas le temps de m'ennuyer ou considérer quoi que ce soit pour acquis. On produit 24 heures d'images par saison, c'est comme faire 12 films, alors il y a des erreurs en chemin, mais je suis incroyablement surpris de voir qu'autant de choses marchent si bien en travaillant à ce rythme là. » Toutefois, un rapide calcul permet de conclure qu'une saison entière, sans publicité, ne dure pas 24 heures mais environ 17.

    Joel Surnow explique également les méthodes d'écriture : « C'est impossible d'avoir un arc sur 24 épisodes. On peut en faire sur six ou huit à chaque fois. On commence donc avec les huit premiers, qu'on appelle l'acte 1. On a une vague idée de là où on va, mais parce que c'est beaucoup d'épisodes, il faut en dévier et s'éloigner de l'histoire principale pour continuer à la raconter. Comme chaque épisode représente une heure, une petite idée peut devenir un épisode. » Les acteurs n'avaient d'ailleurs que deux épisodes d'avance, et n'avaient aucune vue d'ensemble sur leur personnage.

    Enfin, plus trivial mais tout aussi important : pour entretenir l'illusion qu'une saison se déroule en 24 heures, et non en une dizaine de mois de tournage, les acteurs avaient les cheveux coupés toutes les semaines. Niveau costume, même chose avec une douzaine de copies pour chaque acteur qui, hormis exceptions, gardera la même allure.

    ecranlarge.com

     Robert Cochran et Joel Surnow entourent Kiefer Sutherland

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    La force du concept

    «24 heures chrono», c'est d'abord une idée de fiction extrêmement forte, explique Vincent Colonna, philosophe spécialiste des séries. Rendre compte d'une journée d'action en temps réel...

    Le concept séduit d’entrée de jeu plus de 10 millions de spectateurs. Les épisodes sont passionnants, plein de suspens et de rebondissements. Ceux qui découvrent la série en DVD sont capables d’enchainer les 24 épisodes en très peu de temps.

    L’idée était donc géniale, mais ce n’est pas la seule raison du succès. L’autre point fort de la série, c’est ses personnages, et plus particulièrement le personnage principal, Jack Bauer, incarné par Kiefer Sutherland. Ce rôle a d’ailleurs valu à l’acteur de multiples récompenses dont un Golden Globe en 2002 et un Emmy Award en 2006.

    Une dose d'addiction

    «En France, il y a un avant et un après «24 heures chrono», indique Pierre Langlais, rédacteur en chef de «L'Hebdo séries» sur canalplus.fr. Elle a presque créé l'addiction télévisuelle telle qu'on la connaît aujourd'hui.»

    Le tout, à coup de retournements de situation à chaque fin d'épisode. «En regardant les premières saisons, on se disait ils ne vont quand même pas faire ça. Et ils osaient toujours. C'était jubilatoire», confie le scénariste Guy-Patrick Sainderichin. www.20minutes.fr

     The following takes place... (voix de Kiefer Sutherland) :

    AM : de minuit à 11h59 (matin) PM : de midi à 23h59 (après-midi)

    Générique de la série 24 :

    24 heures chrono a marqué à jamais l’histoire du petit écran

    Le show a apporté une touche d’originalité dans un paysage audiovisuel souvent monotone, avec les éternels dramas médicaux, judiciaires et policiers élaborés sur le même moule année après année. Au fil des huit saisons, le public se laisse entraîner dans les mésaventures haletantes du pauvre Jack Bauer, que la perversité de la nature humaine et les imbroglios politico-terroristes contraignent à faire face à son côté obscur.

    En dépit des nombreuses invraisemblances, 24 est un excellent divertissement qui joue avec les nerfs des téléspectateurs. Un enchaînement de catastrophes et des épreuves difficiles qui auront conduit le héros - placé dans des situations de plus en plus extrêmes - vers une véritable descente aux enfers. Hantés par tous ces morts qu’il a laissés derrière lui, Jack est un véritable écorché vif que les scénaristes se plaisent à malmener…

    - 24, c’est des rebondissements inattendus tels que l’assassinat de Teri Bauer à la fin de la 1ère saison ou celui de David Palmer au début de la 5. Les scénaristes n’ont jamais craint de se débarrasser de l’un des personnages principaux, prouvant que tout le monde était sur la brèche.

    - 24, c’est des cliffhangers haletants qui rendent le téléspectateur accro et avide de découvrir la suite des événements.

    - 24, c’est repousser les limites du supportable avec des tortures rivalisant de cruauté et des mises en scène insoutenables comme Bauer obligé d’exécuter son supérieur Ryan Chappelle de sang froid ou Chloé assistant impuissante à la mort par asphyxie de son collègue Edgar Stiles.

    - 24, c’est un nombre incalculable de tueries et d’explosions qui ponctuent les huit saisons.

    - 24, c’est un perpétuel dilemme entre le bien et le mal. Jack et ses camarades étant régulièrement amenés à devoir choisir ce qu’il convient de faire. Sacrifier une vie pour en sauver des millions sont autant de problématiques soulevées tout au long de la série.

    - 24, c’est des comédiens époustouflants avec Kiefer Sutherland en tête. A ses côtés, de véritables révélations comme Mary Lynn Rajskub, et de grandes figures du grand écran telles que Dennis Hopper ou Jon Voight.

    - 24, c’est des personnages machiavéliques comme Nina Myers, Sherry Palmer ou Phillip Bauer...

    Allociné

       Le thème musical de 24 - 0:30

     

    Les attentats du 11 septembre...

    Le lancement du show est prévu pour le 30 octobre 2001, mais la Fox décide finalement de la retarder d'une semaine. La cause est simple, et facilement compréhensible: les attentats du 11 septembre sont encore trop frais et l'avion explosant en plein vol dans les toutes premières minutes du Series Premiere pourrait heurter les âmes encore endolories des téléspectateurs américains. La relation sensible, et parfois polémique, de la série avec l'actualité vient de débuter...

    Le concept de temps réel donne une véritable intensité dramatique à la série et l’action ne connaît pas de temps mort et c’est là toute la force de 24.

    24 c’est un suspens prenant et un scénario particulièrement intelligent, des acteurs principaux et secondaires talentueux (le casting est réalisé avec soin), ainsi qu’une réalisation particulièrement soignée : camera sur l’épaule plaçant le spectateur au cœur de l’action, photographie irréprochable, des jeux d'ombres et lumières…

    L’art du suspense :

    Les multiples rebondissements et la parfaite maîtrise du cliffhanger de dernière minute à la fin de chaque épisode concourent à scotcher le téléspectateur dans son fauteuil et à sacrifier ses ongles sur l’autel du suspense. Le fait que les scénaristes n’aient aucun scrupule à éliminer progressivement les personnages principaux renforce le sentiment que tout peut arriver.

    Ces cliffhangers et twists (retournement de situations), couplés avec le destin toujours incertain des personnages tiennent le spectateur en haleine, pressé de voir la suite, d’où le qualificatif d’addictif souvent associé à la série…et les ventes massives de DVD, certains fans préférant regarder les 24 épisodes en un week end.

    L’intrigue principale est généralement coupée en 2, maintenant le suspens et le dynamisme de la série.

    Pour que le temps réel fonctionne, sans qu’on passe 10 mn avec Jack dans sa voiture, les intrigues parallèles sont multiples. Il y a en fait à chaque fois 3 histoires de base et quand ces 3 fils narratifs se rejoignent la tension est alors à son comble :

    • Celles centrée sur Jack Bauer qui doit empêcher une catastrophe imminente et régler ses problèmes personnels
    •  L’intrigue «Maison Blanche» : le président aux prises avec des conseillers félons et/ou des problèmes familiaux
    •  Et la CTU (Counter Terrorist Unit/Cellule Antiterroriste) ou le FBI pour la saison 7, où se télescopent amitiés, amours, rivalités professionnelles et…où il y a toujours une taupe !

    Ces intrigues sont elles mêmes séparées en arcs de plusieurs épisodes qui s’articulent autour d’une même menace, on passe ensuite aux autres épisodes avec une autre menace, d’autres méchants, de nouveaux personnages. C’est l’intrigue «à tiroirs » ou «en oignons» comme disent les scénaristes. Tout cela avec des sous intrigues durant 2 ou 3 épisodes.

    Mais ce qui fait l’originalité de 24, c’est le mélange des genres : thriller d’espionnage avec taupe et complot, série d’action avec fusillades, explosions, poursuite en hélico, 24 est également un soap opéra avec ses relations et rivalités amoureuses, ses rapports familiaux conflictuels, et ses personnages morts…qui réapparaissent ! Comme le dit Kiefer Sutherland « 24 c’est Dallas sous crack ».

    Mais... on traverse une ville comme L.A en moins de 2 minutes en voiture, Jack avec ses supers PDA au top de la technologie, mais aussi la succession de traitres au sein des agences gouvernementale, des intrigues secondaire plus ou moins "tirées par les cheveux"...

    Un univers visuel

    Avec son image léchée, une photographie assez déroutante, son utilisation du split screen, son usage poussé de la technologie, «24 heures chrono» a aidé à légitimer la série face au cinéma. «Elle s'est créé une identité immédiatement identifiable grâce à une mise en scène moderne», souligne Vincent Colonna. Aujourd'hui, de grands cinéastes comme Scorsese sont passés à la série.

    24, c'est aussi des lumières et des cadrages uniques :

    24 (24 heures chrono) la série TV  24 (24 heures chrono) la série TV

    24 (24 heures chrono) la série TV  24 (24 heures chrono) la série TV

    24heureschronohommage

    La façon de placer les caméras et la technique de la caméra à l'épaule ... c'est aussi l'empreinte de 24. Fil­mant comme si les per­son­nages étaient es­pion­nés et qu'il al­lait se pas­ser quelque chose d'in­croyable à chaque sé­quence... On suit les personnages comme si on bougeait avec eux.

    24 (24 heures chrono) la série TV

    Le split-screen Lorsque plusieurs actions importantes se passent simultanément, l’écran se divise alors en plusieurs parties contenant les dites actions.

    Joel Surnow : « C'était une idée de Stephen Hopkins et David Thompson, notre monteur, qui ont commencé à l'utiliser dans le pilote parce qu'il y avait beaucoup d'appels. Et ça a grandit par la suite. » L'idée de séparer les images dans des « boîtes », au lieu du split-screen classique, s'explique par un besoin de liberté, afin de pouvoir redimensionner les cadres sans se soucier de l'image générale. Un choix devenu par la suite l'identité de la série, qui refuse aussi d'avoir recours aux ralentis, flash-backs et autres méthodes de la grammaire classique.

    Chaque épisode se termine par un climax sous forme de split screen général, qui replace les personnages principaux dans leurs intrigues, avant une dernière scène qui appelle la suite. 24 heures chrono brise ce code pour signaler l'importance d'un événement avec d'un côté, l'absence de split screen (la mort de Chappelle dans la saison 3, les fins de saison) ou au contraire, un écran partagé en six ou huits images jusqu'à la dernière seconde (saison 3, saison 5).

    Face à l'importance des conversations téléphoniques, la production a par ailleurs décidé de ne pas employer la méthode habituelle, qui veut que les deux acteurs, séparés par un fil, soient filmés séparément. Dès que possible, les comédiens de 24 heures chrono étaient donc l'un à côté de l'autre pour se donner la réplique. Leslipe Hope (Teri) expliquera ainsi avoir réellement partagé la saison avec Kiefer Sutherland, malgré le peu de scènes qu'ils avaient en commun à l'image.

    Face à l'importance des conversations téléphoniques, la production a par ailleurs décidé de ne pas employer la méthode habituelle, qui veut que les deux acteurs, séparés par un fil, soient filmés séparément. Dès que possible, les comédiens de 24 heures chrono étaient donc l'un à côté de l'autre pour se donner la réplique. Leslipe Hope (Teri) expliquera ainsi avoir réellement partagé la saison avec Kiefer Sutherland, malgré le peu de scènes qu'ils avaient en commun à l'image.

     ecranlarge.com

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    L'horloge

    La spécificité de cette série est aussi l'utilisation, d'une horloge type digitale présente au début et à la fin de chaque coupure publicitaire, ainsi qu'à la fin de l'épisode. Idée lancée par Joel Surnow

    L'horloge silencieuse

    Lors de moments cruciaux pour la série, cette horloge est silencieuse. C'est un mini-évènement pour les fans de la série, qui appellent cela le « silent clock ».

    • Jour 1 / 23:59:57 : le public apprend en même temps que Jack Bauer la mort de sa femme, Teri Bauer, survenue quelques minutes plus tôt. Cet évènement clôt la première saison.
    • Jour 2 / 21:35:56 : George Mason , directeur de la CAT , exposé au début de la saison à du plutonium , cède sa place de directeur à Tony Almeida avant de quitter la cellule (cependant, on le reverra une dernière fois dans l'épisode 15, jouant à nouveau un rôle primordial).
    • Jour 3 / 06:59:57 : sous les consignes d'un terroriste manipulant le Président, Jack Bauer exécute son supérieur Ryan Chapelle.
    • Jour 5 / 18:59:57 : après une attaque terroriste à l'aide de gaz neurotoxique, 56 employés de la cellule anti-terroriste succombent dans d'atroces souffrances, sous les yeux de Jack Bauer et de ses collègues à l'abri. Parmi les victimes, le personnage régulier d'Edgar Stiles.
    • Jour 6 / 05:59:57 : Jack Bauer vient de laisser son père pour mort et de rompre les liens avec son amie Audrey Raines qui a subi des dommages dramatiques à cause de lui, quand elle a voulu venir le chercher à Pékin. Il se tient désemparé au sommet d'une falaise qui surplombe la propriété de James Heller alors que l'image s'obscurcit progressivement et silencieusement.
    • Redemption / 16:59:57 : alors que, pour sauver les enfants de l'école Okawango de l'embrigadement par les forces du Général Juma, Jack est forcé de rentrer aux États-Unis pour comparaître devant une commission sénatoriale, il quitte le Sangala en ayant perdu un ami de longue date, Carl Benton, et en ayant également perdu sa liberté, devant désormais affronter son passé.
    • Jour 7 / 20:11:52 : Bill Buchanan vient de se sacrifier pour pouvoir sauver la Présidente, le chrono silencieux se déclenche après que Jack découvre le cadavre de Bill, s'en approche, s'effondre à terre et se mette à pleurer face à la vue inanimée de son ami sur le sol de la Maison-Blanche.
    • Jour 8 / 08:00:00 : La mort du président Hassan, la gorge tranchée. L'épisode se termine sur l'image de la présidente Taylor catastrophée et sur les larmes de la femme et de la fille d'Hassan.
    • Jour 8 / 09:00:00 : La mort de Renée tué par un sniper. Jack la conduit à l'hopital où elle décéde. Dernière image ou Jack se penche sur le cadavre de Renée.
    La saison 8 et la seule saison où on trouvera plusieurs horloges silencieuse

    Horloge du Final de la saison 8 et de la série :

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    Nouvelle horloge (ou breath clock)

    • Jour 2 / 07:59:57 : le Président David Palmer s'effondre après avoir subi une tentative d'assassinat. La saison 2 se clôt ainsi sur le Président étouffant en fond sonore par-dessus l'horloge.
    • Jour 7 / 12:59:57 : Jack Bauer et Tony Almeida enterrent Renee Walker, vivante, membre du FBI, sous les ordres du terroriste et ami de Tony, David Emerson. On peut entendre Renée respirer pendant le fameux "Silent Clock".

    La sonnerie de la CTU : Autre son mythique dans 24, la sonnerie des téléphones de la CTU (ou CAT, cellule anti-terroriste). Et ceci jusqu'à la saison 6, la CTU disparaissant à la 7e saison.

    Robert Cochran (co créateur) : oublie ça, c’est la pire idée que j’ai jamais entendue, ça ne marchera jamais

    Joel Surnow (co créateur) : on s’est rencontré à la « maison du pancake » et je lui ai dit « si on faisait une série en temps réel »

    Kiefer Sutherland : j’ai pensé c’est tellement bizarre que ça ne conviendra pas pour une chaîne de TV américaine, je me suis trompé, heureusement

    S.Hopkins (réalisateur) : dans une série il faut surprendre à chaque épisode

    S.Callery (compositeur) de tout les projets sur lesquels j’ai travaillé c’est le plus nouveau

    Le monteur : 24 parle de ce qu’il y a aux infos, les auteurs ont écrit des choses qui sont arrivées, ça a ouvert une ère nouvelle

    H.Gordon (auteur) : c’est le meilleur pilote que j’ai jamais vu, totalement inventif

    Le concept

    Surnow : l’idée du temps réel m’est venue quand j’ai pensé qu’une saison pourrait se faire en 24 épisodes au lieu de 22, j’étais dans ma salle de bain et j’ai appelé tout de suite Bob

    Cochran : comme beaucoup je pensais on a besoin de qqle chose de différent, comment le faire c’est une autre question, mais ça valait la peine d’essayer

    S : nous avons vite décidé que ça serait une course contre la montre, car avec le temps réel c’est naturel

    C : on avait qql exemples de films avec une tentative d’assassinat, c’est devenu le point de départ

    S : puis on a pensé et si le type est père d’une ado qui disparaît ? on a relié les 2 histoires

    K : avant de tourner je n’avais aucune idée de ce que signifiait ‘temps réel’ il y avait juste cette phrase ‘les événements se déroulent en temps réel’ sans aucune explication. Personne n’avait jamais fait ça

    Le casting

    Hopkins : j’ai pris des acteurs inconnus, beaucoup de canadiens, de bons acteurs

    Kiefer : c’est par S.Hopkins, un ami, un réalisateur génial, que je venu à 24, il m’a envoyé le script et je suis tombé amoureux du personnage

    Cochran : on a vu de 25 à 30 personnes avant de choisir Kiefer, tous des bons acteurs mais on cherchait qqle choses de plus

    Surnow : il relevé le niveau du projet

    K : à ma 1° lecture, j’ai vu ce que je pouvais faire avec ce personnage, ça fait 7 ans maintenant, mais les grandes lignes du personnage n’ont guère changé. J’ai réalisé à quel point c’est un personnage complexe. Ce qui m’a le plus attiré c’est que c’est un type normal, il n’est pas noir et blanc, il est nuancé, ça m’a plu. Il est responsable de la protection du 1° candidat noir à la présidence et de la sécurité du pays, et il n’arrive pas à contrôler sa fille de 16 ans, je peux comprendre ça. Il essaie de faire de son mieux, il a une solide base morale, il essaie d’agir selon ce qu’il pense être bien ou mal. Face à des choix impossible, il se pose, selon moi, ces questions : combien de vie je peux sauver, qu’est ce qui est important, qu’est ce que je peux faire… physiquement.

    Le style

    Hopkins : pour moi LA est une ville de western : sale , poussiéreuse, avec des montagnes en arrière plan

    Surnow : on ne voulait pas filmer de façon classique, dans des endroits glamours

    Monteur : la CTU est le décor principal, on voulait lui donner un style

    Kiefer : un matin, on avait 9 pages à tourner avec beaucoup de mouvements, normalement on aurait dû les filmer en 4 scènes. Mais Steven a filmé en une seule scène : je traverse la CTU, je vais à 5 bureaux différents, je parle à 5 personnes, il y a des histoires différentes. Toute la matinée, pendant 6 heures, on a répété sans tourner, les producteurs étaient très nerveux. Mais 2 heures plus tard la scène était finie, parce qu’il n’a fait aucune coupure, c’était comme jouer au théâtre.

    Monteur : on a délibérément pas trop éclairé les scènes, dans certaines, les acteurs ne sont pas éclairés, on les voit en silhouette

    Surnow : on ne voulait pas une image léchée, ni que ça fasse hollywoodien

    Monteur : pour augmenter l’intensité, on a mis la caméra de façon a donner l’impression qu’on est dans la pièce, comme quand Mandy fait l’amour dans l’avion

    Surnow : on a utilisé le split screen car nous avions beaucoup de scènes au téléphone, à cause du temps réel

    Hopkins : il sert aussi à montrer au public où en sont les différents personnages car il y a 3 ou 4 histoires parallèles.

    Surnow : les petites divisions c’est cool

    Monteur : ça a commencé avec le 1° épisode, quand Jack appelle l’ex petit copain de Kim, j’ai décidé ensuite d’intégrer ça dans la façon de raconter l’histoire

    Surnow : c’est devenu un élément du style, on l’utilise à la fin de chaque épisode pour montrer où en sont les personnages.

    Monteur : l’idée de l’horloge incrustée vient de Joël, il voulait que le public sache toujours où il en est dans l’épisode, quand on regarde l’horloge, 10 mn se sont 10 mn réelles.

    Hopkins : il était très ambitieux, le temps réel était un défi, les quelques films qui l’ont essayé n’ont pas très bien réussi, là j’ai filmé comme une pièce de théâtre

    Callery : le 1° thème que j’ai travaillé c’est celui de Jack Bauer, je n’avais pas de vidéo, le script seulement mais c’était évident que Jack était le héros. On a mis ce thème au début du pilote, un début assez impressionnant, très cinéma. J’avais composé au départ une musique plutôt électronique, mais les producteurs voulaient quelque chose de plus orchestral. Ce qui est amusant ,c’est que la dernière version que j’ai reçue était la 24° version du 24/04, j’ai trouvé ça de bonne augure.

    Monteur : en plus, la dernière nuit de montage, on a eu un problème technique juste à la 24° minute…on était content mais quand on a fait le testing (projection devant un public choisi par la Fox) les gens n’ont pas aimé. A 6h30 du matin, Jo est venu et a changé l’ordre des scènes : on a mis Palmer au début, puis Jack en famille…et là ça été magique

    La série

    Cochran : à cause du temps réel raconter une histoire était très difficile. Habituellement, dans une série ou un film, , on saute un jour, un mois, mais nous on ne pouvait pas le faire. Si vous allez de LA à NY on coupe et le vol dure une seconde, pour nous ça dure 5 épisodes. Et en plus il fallait que tous les détails correspondent d’un épisode à l’autre, comme un puzzle

    Surnow : le problème était comment garder le suspense quand Kiefer se déplace d’un point A à un point B en voiture ou e hélico. Il faut couper sur une autre histoire, c’est pour cela que nous avons de multiples intrigues.

    Cochran : la série a une allure frénétique donc les choses sont arrivées plus vite qu’on avait prévu dans le script : la 1° tentative d’assassinat de Palmer arrive à l’épisode 7 alors qu’on l’avait écrite pour le 20, Jack sauve sa famille très tôt aussi

    Gordon : on a donc dû réactiver l’histoire de l’assassinat de Palmer

    La tragédie

    Cochran : il y avait déjà une taupe, Jamey, puis on parlé d’une autre taupe, on s’est alors demandé : qui le public ne soupçonne absolument pas ? Nina !

    Surnow : on ne lui a pas dit avant cet épisode car on ne voulait pas qu’elle joue en sachant qu’elle est la méchante

    Kiefer : Sarah (Clarke, Nina ) m’a dit « mais c’est un changement complet car j’ai joué comme si Jack était la personne la plus proche de moi » puis on a pensé 2 choses : il y a cette culpabilité sous jacente qu’ils ont, parce qu’ils ont été amants et si on veut trahir qq’un sans se faire prendre, il faut être son confident le plus proche.

    Gordon : émotionnellement c’est la meilleure taupe, parce qu’elle a été sa maîtresse or Jack essaie de sauver Palmer mais aussi son mariage, or le traître c’est l’autre femme.

    Hopkins : il y avait 2 fins possible, on a choisit celle où la femme de Jack meurt

    Kiefer : j’ai supplier, non, vous ne pouvez pas faire ça, les spectateurs ont suivi ce personnage pendant 24 heures, vous ne pouvez pas ne pas leur donner ce qu’ils veulent, ils vont me détester, nous détester et Jo a dit « non on le fait»

    Cochran : tout ne peut pas bien se terminer : il sauve Palmer, sa famille : ça serait un conte de fée. Notre idée c’est qu’il y a un prix à payer. Donc on a pensé sa femme, enceinte, est tuée, mais la chaîne a dit « pas question »

    Surnow : c’est l’essence de 24, le moment fondateur de la série, parce que les gens ne peuvent rien prévoir, on a violé la plus grande règle : la femme du héros ne meurt pas !

    Kiefer : c’est la 1° fois d’une longue liste où je ne suis totalement trompé, les gens étaient en colère mais en même temps ils étaient soulagés que j’ai sauvé ma fille et Palmer, ils ont donc ressenti des sentiments très variés, c’est ce qu’on voulait

    Gordon : 24 c’est une tragédie, Kiefer perd à la fin de la saison 1 et ça continue dans les autres saisons, c’est le prix à payer pour son héroïsme

    L’héritage :

    Monteur : il y a 2 raisons qui ont fait de 24 un succès : Kiefer Sutherland, il amène une telle énergie et Jo Surnow et Bob Cochran, les auteurs

    Kiefer : on savait qu’on faisait quelque chose de différent et il a fallait du courage pour que ça marche auprès du public, mais quand on s’est dit qu’on faisait ça pour nous, là on s’est bien amusé, quand 35 personnes ressentent les mêmes choses, ça donne une énorme énergie sur le plateau, qui ne nous a jamais quittée

    24heureschronohommage

    24 et la torture…

    En effet la série montre de façon récurrente des scènes de torture physiques et morales.

    Avec le scandale d'Abou Ghraib (en 2006, onze soldats américains sont reconnus coupables de tortures dans l'enceinte de cette ancienne prison du régime de Saddam Hussein), la torture devient "réelle" pour des millions d'américains horrifiés. Quelques mois plus tard, l'armée américaine, inquiète de la représentation "idéaliste" de la torture dans la série (attrayante visuellement, elle y permet de récupérer "facilement" des informations sensibles), demande aux producteurs de modérer les scènes, de les rendre plus réalistes, quelque part moins "sexy" ou photogéniques. (Allociné)

    Mais la polémique a commencé en 2007 avec une série d’articles accusant ouvertement 24 de justifier la torture. Le plus connu est l’article du New Yorker « Whatever it takes » On y apprend que des officiers de l’armée américaine se sont rendus sur le plateau de 24 pour se plaindre que les méthodes musclées de Jack Bauer influençaient leurs soldats.

    D’autre part une association de contrôle parental sur les programmes TV compta 67 scènes de torture dans les 5 premières saisons, soit une toutes les 2 heures ! et lança une campagne contre la série.

    On nota également que l’intensité et la fréquence des tortures s’est développées depuis le début de la série. Dans la saison 1 Jack Bauer menace de torturer mais ne le fait pas. Dans la saison 2, qui commence d’ailleurs par une scène de torture, il met en scène l’exécution du fils d’un terroriste pour le faire parler (E12) et se fait lui même torturer (E19), mais la saison 4, elle, offre un véritable festival : outre les terroristes, un agent de la CTU, le fils d’un ministre, un ado, le mari de la copine de Jack sont torturés mais s’avèrent tous soupçonner à tort.

      2010 -24 La fin d'une série culte

    En fait ce n’est pas la représentation de la torture en soi qui pose problème, elle a été utilisée dans de nombreux films noirs ou d’espionnage, mais ce sont toujours des méchants qui l’utilisaient et toujours à des fins mauvaises. Or, dans 24, c’est le héros qui torture (et une agence gouvernementale) et pour une bonne cause : sauver des innocents, grande nouveauté ! Comme le dit le doyen de West Point « le plus dérangeant c’est que même si Jack Bauer n’aime pas torturer, c’est toujours la chose la plus patriotique à faire »

    De part son format en temps réel, le principal ressort dramatique de la série est le «ticking time bomb» la bombe prête à exploser. L’idée (utilisée la 1° fois par le romancier français J. Larteguy) est simple et narrativement très efficace : vous arrêtez un terroriste qui a posé une bombe qui va exploser dans un laps de temps très court, il refuse de dire où, la vie de centaines d’innocents est en jeu, que faites vous ?

    Dans 24, 2 solutions : offrir l’immunité et de l’argent au terroriste ou le torturer. Le plus souvent c’est Jack qui s’en charge, le terroriste avoue et les vies sont sauvées. Donc la torture est justifiée puisqu’elle permet d’éviter la mort de civils innocents. D’autant plus que Jack n’est pas le seul à torturer, la CTU dispose de son «Monsieur Torture », un agent avec sa mallette remplie de seringues et de produits douloureux (saisons 3 à 6).

    Quant à Jack Bauer il justifie ainsi ses actes dans la saison 4 : à un avocat qui veut empêcher son client d’être «interrogé» et qui invoque la constitution, Jack répond «je ne veux pas outrepasser la constitution, mais ce sont des circonstances exceptionnelles» (E18) Donc à nouveau, dans certaines circonstances «exceptionnelles» la torture peut être justifiée.

    De là la polémique. Aux États-Unis, philosophes, juristes, hommes politiques s’emparent de 24 pour applaudir ou dénoncer les méthodes brutales de Jack Bauer. Il faut dire que les scandales de Guantanamo et Abu Ghraib ont rendu le sujet encore plus sensible et habilement, les auteurs vont mettre en scène ce débat dans le 1° épisode de la saison 7. Jack doit répondre de ses actes devant une commission sénatoriale :

      2010 -24 La fin d'une série culte

    "Le sénateur : avez vous torturé Ibrahim Haddad ?

    Jack : selon la définition de la Convention de Genève, oui…Haddad avait pris pour cible un bus de 45 personnes dont 10 enfants, j’ai empêché cette attaque

    Le sénateur : en torturant M. Haddad

    Jack : en faisant ce qui est nécessaire pour protéger des vies innocentes"

    La torture dans 24 est employée pour dramatiser, intensifier les situations, mais surtout pour faire de Jack Bauer un héros tragique et sombre, déchiré entre les vies qu’il doit sauver et les actes extrêmes qu’il doit commettre pour y parvenir. Or quoi de plus extrême que la torture pour un personnage présenté comme intègre et humain ?

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    David Palmer et Barack Obama dans l'Histoire...

    Est-ce Barack Obama qui a engendré David Palmer ou l'inverse ? Toujours est-il que les scénaristes ne se sont jamais cachés sur les origines du Président noir de la série: ils se sont largement inspirés de celui qui n'était alors que le jeune sénateur de l'Illinois. D'un autre côté, on peut légitimement se demander si la présence à la télé d'un Président afro-américain doté d'un tel charisme, à l'héroïsme tranquille n'a pas "facilité" l'élection à la Présidence des États-Unis d'Obama. Une réflexion que partage en tout cas Dennis Haysbert, l'interprète de Palmer... Peut-être que cette conclusion est exagérée, mais il est clair que sans Palmer, il n'y aurait jamais eu le Président Martinez (Blair Underwood) de The Event !

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    Une femme Présidente ?

    Lorsque les scénaristes de 24 entament l'écriture de la saison 8, ils sont plongés en plein cœur de l'avant élection présidentielle américaine, assistant à l'affrontement entre Barack Obama et Hillary Clinton. A cette époque, l'éventualité de voir cette dernière devenir la première Présidente des États-Unis est réelle. Coïncidence ou non, ils créent Allison Taylor... la première Présidente des États-Unis! L'interaction avec l'actualité est évidente, peut-être même trop diront certains, taxant les scénaristes d'opportunisme. Finalement, dans la réalité, c'est Obama qui remporte la victoire, repoussant à plus tard l'avènement d'une Présidente. Les scénaristes de la série sont-ils en avance sur l'actualité ?

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    Jack au Darfour ?

    Dénoncer la situation au Darfour sans mentionner une seule fois le pays ? C'est possible... Dans le téléfilm 24: Redemption, Jack se retrouve au beau milieu d'un conflit éclatant au Sangala, un pays d'Afrique fictif. Entre les lignes et les balles, le téléspectateur, sensibilisé par les nombreuses campagnes médiatiques sur la terrible situation au Darfour, comprend de quoi il en retourne vraiment. Débaptiser un pays pour en faire le décor d'un film ou d'une série n'est certes pas nouveau et les scénaristes de 24 l'utilisent régulièrement. Une façon de traiter de l'actualité, ou d'ancrer une série dans la réalité, sans en avoir l'air... Malheureusement, 24 fait parfois aussi preuve d'une grande maladresse dans sa façon de traiter la réalité et 24: Redemption en est un bon exemple. Le simplisme avec laquelle elle dépeint les casques bleus, vus comme des pleutres pétrifiés devant la violence des combats, est tellement caricaturale qu'elle montre les limites du show et de ses armes narratives face à la réalité.

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    Jack au Kamistan

    La saison 8 prend comme toile de fond politique les négociations de paix entre le Président de la République Islamique du Kamistan et les Nations Unies. Ce contexte géopolitique peut rappeler le conflit au Moyen Orient (le Kamistan fictif y est d'ailleurs situé) ou la situation de la République islamiste du Pakistan (dont le nom est phonétiquement très proche). Bien entendu, malgré tous les rebondissements dramatiques, sanglants et machiavéliques de l'histoire, 24 dépeint sans doute des relations et négociations diplomatiques quelque peu primaires, fantasmées, sans doute très loin de la réalité du terrain onusien. 24 n'est pas une série politique mais, sans en avoir l'air, en s'ancrant directement ou indirectement dans des réalités politiques sensibles et médiatiques, en prenant comme toile de fond une actualité géopolitique connue de tous ou presque, elle acquiert bel et bien une dimension politique. Elle n'est pas forcément légitime, n'apporte pas de réponse réaliste, ou de réponse du tout, mais n'en oublie pas pour autant de rester connectée à l'actualité en la reprenant à son compte.

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    Quand "24" est "too much" !

    Jouant avec les nerfs des téléspectateurs, 24 est dotée d’atouts efficaces, même si en y regardant de plus près, la série n'évite pas les invraisemblances. Il est impératif de prendre du recul et d'accepter le fait qu'une concentration de catastrophes en une journée soit plausible. Personne ne voudrait être à la place du pauvre Jack Bauer sur lequel pèsent d'écrasantes responsabilités. Certains critiqueront le fait que l'on ne voit jamais les protagonistes se soulager la vessie ou prendre le temps de manger ou dormir en 24 heures. Outre le peu d'intérêt de telles scènes dans l'histoire, on peut supposer que les personnages profitent de la pub pour les besoins les plus pressants. De toute façon, qui pourrait bien trouver l'appétit pour avaler un bon sandwich alors que la situation est des plus critiques et que de soi dépend la vie de millions de concitoyens !

    Stop, trop c’est trop !

    Nous conviendrons que dans certaines situations, l’intrigue était tirée par les cheveux, les scénaristes prenant des libertés incroyables, poussant le bouchon un peu trop loin. Les mésaventures de Kim Bauer sont un bel exemple, la pauvre fille étant pourchassée ou kidnappée à maintes reprises. Il était temps pour elle de prendre un repos mérité.

    N'avez-vous jamais été étonné par l’étonnante facilité avec laquelle Jack échange des infos via son mobile avec ses contacts de la CAT. Très bien, nous savons tous qu’ils sont à la pointe de la technologie mais parfois cela semble "too much". Notre cher Jack d’ailleurs rencontre les pires obstacles sur son chemin et rien ne l’arrête. Jamais ! Aucune blessure, ni le crash d’un avion, ni un virus bactériologique ou une dépendance aux stupéfiants ne l’empêchent de mener ses missions à bien. Ce n’est pas une attaque cardiaque qui va l’empêcher de cavaler à la poursuite des méchants. Et ces super-pouvoirs semblent contagieux ! A force de le côtoyer, Tony Almeida semble jouir d’une capacité de régénération étonnante. Grièvement blessé au cou lors de la 3ème saison, il repart au galop sur le terrain quelques heures après une lourde intervention chirurgicale pour prêter main forte à Jack. Fabuleux, non ?

    Sources : Wikipedia, Allociné

    24 (24 heures chrono) la série TV

    Énorme...

    Les exemples du genre ne manquent pas, même si au fil des saisons les scénaristes ont essayé de remédier à certaines incohérences. Jack ne fait plus l'aller-retour jusqu’au Mexique comme au début de la saison 3, un mauvais calcul et une perte de temps inestimable. Reste tout de même quelques incroyables situations. Pour en citer quelques-unes…

    Dans l’épisode 15 de la saison 2, Jack prend les commandes d’un hélicoptère pour évacuer une bombe nucléaire de Los Angeles. Celle-ci explose à l’extérieur de la ville, et Jack caché derrière un monticule de terre à quelques mètres pour se protéger n’est évidemment pas inquiété.

    Nous n’avions jamais entendu parler d’eux, et du jour au lendemain, Jack Bauer a une famille : un machiavélique papa et un vilain frangin impliqués dans une sale affaire d’une dimension internationale.

    Dans la 7ème saison se déroulant à Washington, les scénaristes mettent en scènes une prise d'otages… à la Maison Blanche. La Présidente en personne est retenue en otage. Fallait oser, non ? 

    allociné

     100e Episode (bonus saison 5) : 

     

     

    Plébiscité par la critique :  

    Originally premiering November 6, 2001, "24" was nominated for a total of 73 Emmy Awards, winning for Outstanding Drama Series in 2006. Over eight seasons, Sutherland garnered seven Emmy Award nominations and one win for Outstanding Lead Actor - Drama Series. The series also earned 12 Golden Globe Award nominations, winning for Best Television Series - Drama in 2004, and Best Performance by an Actor in a Television Series - Drama (Sutherland) in 2002. While "24" gained global recognition, Sutherland's portrayal of the legendary character penetrated the American psyche to become part of the cultural lexicon.

    A l’origine le 6 Novembre 2001, "24" a été nominé pour un total de 73 Emmy Awards, remportant le trophée pour série dramatique exceptionnelle en 2006 En plus de huit saisons, Sutherland a recueilli sept nominations aux Emmy Awards et une victoire pour Meilleur acteur -. Série dramatique. La série a également obtenu 12 nominations aux Golden Globe Award, remportant pour Meilleure série télévisée - Drame en 2004, et de la meilleure performance par un acteur dans une série télévisée -. Drame (Sutherland) en 2002, tandis que "24" a gagné une reconnaissance mondiale, la représentation de Sutherland du personnage légendaire a pénétré dans la psyché américaine et (celle du monde entier )et fait partie du lexique culturel.

     

    Aussi bien apprécié par les critiques que par les téléspectateurs, 24h a récolté plusieurs récompenses comme celles du meilleur acteur pour Kiefer Sutherland dans une série dramatique et de meilleure série dramatique en 2003 aux Golden Globes. En France, cette série fut appelée dans les cahiers du cinéma, « la Rolls-Royce des séries ».

    La saison 1 de 24 a été nommée 10 fois aux Emmy Awards en 2002 (meilleure série dramatique, meilleur acteur dans un Drama (Kiefer Sutherland), meilleure écriture, meilleur réalisateur, meilleur casting, meilleure musique pour une série dramatique, meilleure direction d'acteurs, meilleure production et meilleur mixage musical). 24 en a remporté seulement 2 : l' Emmy Award du meilleur scénario (pour le pilote) et l'Emmy Award de la meilleure production. Kiefer gagna le Golden Globe du meilleur acteur pour sa performance durant les 8 premiers épisodes de la saison 1, ce qui incita en partie la Fox à reconduire la série pour une deuxième moitié de saison (si 24 n'avait pas marché, la série se serait arrêtée à l'épisode 13).

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    Par la suite, 24 a remporté des tonnes de récompenses, chaque saison a été acclamée par la critique (sauf la saison 6 qui n'a reçu d'éloges concrétisées que par des nominations à diverses cérémonies avec Kiefer Sutherland (Jack Bauer), Jean Smart (Martha Logan), le compositeur Sean Callery et divers prix techniques).

    En septembre 2006, la saison 5 de 24 a remporté pas moins de 5 des plus prestigieux Emmy Awards : meilleure série dramatique, meilleur acteur principal pour Kiefer Sutherland, meilleure édition (pour David Latham), meilleure réalisation (Jon Cassar pour l'épisode 1 du Day 5 : 07.00 AM - 08.00 AM) et meilleure musique (Sean Callery pour l'épisode 24 du Day 5 : 06.00 AM - 07.00 AM). Source : wikipédia

    Kiefer Sutherland winner of Outstanding Lead Actor in a Drama Series and Outstanding Drama Series at the 58th Annual Primetime Emmy Awards at the Shrine Auditorium on August 27, 2006 (27 août 2006)

    Meilleure série dramatique, Meilleur acteur principal

    Album (27 photos) :

     24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    The 2006 Emmy Awards, Los Angeles. 

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    20th Century Fox Television 2006 Emmy Party - Arrivals

    Album (17 photos)

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    The Tonight Show with Jay Leno :

    Jay Leno : félicitations pour votre Emmy, votre père était là ?

    Kiefer : c’était une soirée spéciale, on travaille depuis 5 ans ensemble  toute l’équipe de 24, le 1° à gagner a été Jon Cassar, le réalisateur, déjà nous étions tous très contents, et quand j’ai eu la chance de gagner. C’est amusant, j’avais préparé un discours au cas où, pour ne pas avoir l’air idiot, mais quand j’ai entendu mon nom, j’ai tout oublié et j’ai eu l’air idiot ! J’étais très nerveux et là j’ai vu mon père sourire, et j’ai su qui remercier, c’était parfait. On ne se voit pas souvent parce qu’on travaille beaucoup tout les 2, donc je lui ai dit ‘ce soir on dine ensemble’ et ça a été un diner génial.

    Les Emmy Awards

    ce sont des trophées américains qui récompensent chaque année les meilleures productions et les meilleurs professionnels de la télévision. Les Emmy sont considérées comme les Oscars de la télé. 24 a obtenu 68 nominations aux Emmy Awards :

    • En 2002, 10 nominations aux Emmy Awards pour la saison 1.
    • En 2003, 10 nominations aux Emmy Awards pour la saison 2.
    • En 2004, 8 nominations aux Emmy Awards pour la saison 3.
    • En 2005, 11 nominations aux Emmy Awards pour la saison 4.
    • En 2006, 12 nominations aux Emmy Awards pour la saison 5.
    • En 2007, 6 nominations aux Emmy Awards pour la saison 6.
    • En 2009, 11 nominations aux Emmy Awards pour la saison 7.

    C’est une déception, la saison 7 de 24 n'étant pas nommée au meilleur drama. Seule la saison 6 n'avait également pas été nommée à cette catégorie. Déception aussi du côté de Kiefer Sutherland, qui est certes nommé pour Redemption mais pas pour la saison 7. Concernant les nominations techniques, là par contre, c'est le carton plein ! Peu de séries ont autant de nominations que 24 sur ces catégories 'mineures' (mais néanmoins essentielles dans une série) que sont la musique, les cascades, le montage et le son.

    Autre grande déception : Kiefer n'est pas nommé pour les Emmy 2010. Seul Gregory Itzin (Charles Longan), Sean Callery (musique) sont nommés ainsi que le mixage sonore et les cascades.

    Et de ces 68 nominations, entre les saisons 1 et 7, il y a eu 18 trophées :

    • 2 victoires aux Emmy Awards pour la saison 1 (meilleur scénario (1.01) et meilleur montage (1.08).
    • 2 victoires aux Emmy Awards pour la saison 2 (meilleure composition musicale (2.15) et meilleur montage (2.22).
    • 4 victoires aux Emmy Awards pour la saison 3 (meilleur casting, meilleures cascades (3.22), meilleur mixage sonore (3.05) et meilleur montage (3.22).
    • 3 victoires aux Emmy Awards pour la saison 4 (meilleures cascades (4.18), meilleur mixage (4.18), meilleur montage (4.24).
    • 5 victoires aux Emmy Awards pour la saison 5 (meilleure série dramatique, meilleur acteur (Kiefer Sutherland), meilleure réalisation (5.01), meilleure composition musicale (5.24) et meilleur montage (5.01).
    • 1 victoire aux Emmy Awards pour la saison 6 (meilleur mixage sonore (6.17)
    • 1 victoire aux Emmy Award pour la saison 7 (meilleur actrice : Cherry Jones)
    • 2 victoire aux Emmy awards pour la saison 8 (meilleur composition musicale pour l'épisode "3:00 PM - 4:00 PM" et meilleur mixage sonore "4:00 AM - 5:00 AM")  

     

    Kiefer Sutherland Wins Best Actor TV Series Drama - Golden Globes - 25 janvier 2002

    Golden Globe 2002: Kiefer Sutherland Backstage Interview

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010  24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    Kiefer Sutherland et Judy Davis posent lors des Golden Globe Awards 2002 avec leurs trophées respectifs pour "24" et "Judy Garland, la vie d'une étoile"

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

     

    24 Wins Best TV Series Drama - Golden Globes 2004

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    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    61st Annual Golden Globes Awards January 25, 2004

    Les Golden Globes

    24 a été nominée en meilleure série dramatique à chaque saison (sauf la saison 5) et en meilleur acteur dans un drama (Kiefer Sutherland) à chaque saison (sauf la saison 4). Dennis Haysbert a également été nommé au Golden Globe du meilleur second rôle pour la saison 2, et Kiefer au Golden Globe du meilleur acteur dans un téléfilm pour Redemption.

    La série a gagné 2 Golden Globes, parmi ces 12 nominations, de la saison 1 au prequel de la saison 7 : meilleur acteur dramatique en saison 1 et meilleure série dramatique pour la saison 3.

    Sachant qu'il y a seulement 5 nominés par catégorie, c'est quand même une belle preuve de reconnaissance de la part de cette compétition mélangeant cinéma et séries que d'avoir des nominations aux 2 meilleures catégories (best drama - best actor) à chaque saison pour 24.

    En 2004 et 2006, Kiefer a aussi remporté le SAG du meilleur acteur ! En 2008 et 2010, l'ensemble du casting de 24 a été salué par un SAG (Screen Actor Guild Awards)

    Kiefer Sutherland wins Screen Actors Guild Award – February 22, 2004 for Best Actor in a Drama Series

    "I am stunned. I got to walk by one of the guys who got me started, Mr. Sean Penn. Thank you. [applause] I want to make this about actors because that’s what this evening is about, but I have to thank our writers, because without them we couldn’t do this.

    To Joel, Bob, Michael, Howard, all of the writers on “24,” you have given us so much pleasure to deliver the scenes, and your work. Very quickly, I realized I wanted to be an actor, I was about 14, I was watching a performance of “Who’s Afraid of Virginia Woolf,” and somewhere between the first and second act, I forgot my mother was playing Martha and… [laughter] I realized how powerful that was. As my interest grew, I started to spend time with her friends, other actors, and I realized that as different as they all were, they were connected by a bond.

    And there was a freedom in that bond and they became my family and as my career has developed, actors have been my family, and to get this from you, I cannot thank you enough.

    Thank you very much. It’s a true honor. Cheers".

    After winning, Kiefer Sutherland said back stage:

    “They’ve just done such a fantastic job with the three years that we’ve done so far. I’m very hopeful for a fourth. And I hope that we’re responsible enough that when… they feel that they’ve done the best that they can, then we stop” 24spoilers.com

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

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    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010 24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    Kiefer Sutherland poses with the Outstanding Male Actor in a Drama Series award in the press room during the 12th Annual Screen Actors Guild Awards held at the Shrine Auditorium on January 29, 2006 in Los Angeles

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010  24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    Une autre récompense : Kiefer Sutherland a reçu le prix du meilleur asskicker en juin 2010 lors d'une cérémonie organisée par une chaîne du câble US assez orientée vers la tranche d'âge des 15-29 ans, Spike TV. Le discours de Kiefer Sutherland : ici

    Kiefer Sutherland a gagné aux Teen Choice Awards comme meilleur acteur de série d'action.

     

    2009 Emmy Wins:
    Cherry Jones - Outstanding Supporting Actress In A Drama (President Taylor)
    Outstanding Sound Editing
    2006 Emmy Wins:
    Outstanding Drama Series
    Outstanding Lead Actor In A Drama Series - Kiefer Sutherland
    Outstanding Director For A Drama Series - Jon Cassar (S 5 - 7am - 8am)
    Outstanding Single-Camera Editing For a Drama Series - David Latham
    Outstanding Music Composition For A Series - Sean Callery (S5 - 6am - 7am)
    2005 Emmy Wins:
    Outstanding Casting For A Drama Series
    Outstanding Single-Camera Picture Editing For A Drama Series
    Outstanding Single-Camera Sound Mixing For A Drama Series
    Outstanding Stunt Coordination
    2004 Emmy Wins:
    Outstanding Music Composition For A Series
    Outstanding Single-Camera Picture Editing For A Drama Series
    2002 Emmy Wins:
    Outstanding Single-Camera Picture Editing For A Series
    Outstanding Writing For A Drama Series: Joel Surnow, Robert Cochran (Pilot Episode)
    Golden Globe Wins:
    2004 - Best Television Series (Drama)
    2002 - Best Performance By An Actor In A TV Series (Drama): Kiefer Sutherland
    SAG Awards:
    2008 - Outstanding Performance By Stunt Ensemble In A TV Series
    2006 - Outstanding Performance By A Male Actor In A Drama Series: Kiefer Sutherland
    2004 - Outstanding Performance By A Male Actor In A Drama Series: Kiefer Sutherland
    Director's Guild of America Awards:
    2007 - Jon Cassar

     

    24 (2001–2010) Awards IMDb : http://www.imdb.com/title/tt0285331/awards

    65 victoires et 191 nominations

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    Les Saisons de 24 :

    Synopsis de la saison 1 (2001 / 2002)

    Lors de la première saison, Jack Bauer doit protéger le sénateur David Palmer, candidat à l’élection présidentielle américaine. La femme et la fille de Bauer sont également menacées. Les terroristes cherchent à se venger d’une opération secrète au Kosovo autorisée par Palmer et dirigée par Bauer lui-même.

    Synopsis de la saison 2 (2002 / 2003)

    Lors de la saison 2, Jack Bauer, qui avait quitté la cellule, doit empêcher des terroristes du Moyen-Orient de faire exploser une bombe nucléaire à Los Angeles. La cellule anti-terroriste doit ensuite prouver que la tentative d’attentat a été commandée par des hommes d’affaires voulant déclencher un conflit entre les États-Unis et des pays du Moyen-Orient.

    Synopsis de la saison 3 (2003 / 2004)

    Dans la saison 3, la menace est une arme biologique créée par une ancienne connaissance de Jack

    Synopsis de la saison 4 (2004 / 2005)

    Pendant la saison 4, Jack Bauer, qui travaille alors pour le secrétaire de la Défense James Heller, doit déjouer une vague d’attentats organisée par Habib Marwan dont une menace nucléaire. Dans les derniers épisodes, la Chine veut interroger Bauer. Ses amis organisent la fausse mort de celui-ci qui change alors d’identité.

    Synopsis de la saison 5 (2005 / 2006)

    Pendant la saison 4, Jack Bauer, qui travaille alors pour le secrétaire de la Défense James Heller, doit déjouer une vague d’attentats organisée par Habib Marwan dont une menace nucléaire. Dans les derniers épisodes, la Chine veut interroger Bauer. Ses amis organisent la fausse mort de celui-ci qui change alors d’identité.

    Synopsis de la saison 6 (2006 / 2007)

    Lors de la saison 6, Jack revient aux États-Unis. Il doit être livré à un terroriste en échange d’informations. Mais très vite une bombe nucléaire menace d'exploser à Los Angeles.

    Synopsis de la saison 7 (2008 / 2009)

    La saison 7 commence avec l’audition de Jack devant une commission du Sénat pour les actions qu’il a menées. Il va devoir affronter l’armée du général Juma, qui a pris le pouvoir dans un pays africain et qui collabore avec des sociétés américaines de mercenaires qui veulent accroître leur influence.

    Synopsis de la saison 8 (2009 / 2010)

    La saison 8 se déroule à New-York, jour de signature au siège de l'ONU d'un traité de paix entre les Etats-Unis, la Russie et le Kamistan, qui cherche à obtenir l'arme nucléaire. Des dissidents du régime tentent de faire échouer la mise en place du traité.

    Synopsis de la saison 9 (2014 / 2015)

    4 ans après sa disparition des écrans, Jack Bauer revient pour une 9ème aventure en 24h, cette fois répartie en 12 épisodes. Cette nouvelle saison est intitulée "24 : Live Another Day".

    hypnoweb.net

    24 (24 heures chrono) la série TV 2001-2010

    Avis/critiques : 

    La meilleure série de tous les temps. Il est vrai que je manque d'objectivité quand il s'agit de Kiefer Sutherland a.k.a .Jack Bauer!! Mais 24, devenu une série culte, est réellement à plébisciter. Du suspense, de l'action, de l'émotion, des intrigues toujours captivantes... Tous les ingrédients d'une bonne série sont présents. Hormis le concept novateur (le temps réel) qui a inspiré depuis d'autres séries, le casting est toujours excellent. Le jeu intense des acteurs de cette série est exceptionnel. Les seconds rôles toujours de qualité.

    Et bien sûr le charisme de Kiefer et celui de son personnage Jack Bauer, un rôle à la Bruce Willis dans la série des Die Hard mais qui ne souffre d'aucune comparaison. La personnalité complexe et passionnante de Jack Bauer est au centre de cet univers, il est prêt à tous les sacrifices pour sauver son pays...

    24, c'est avant tout un scénario qui se renouvelle à chaque épisode, les scénaristes font tout pour innover les histoires de la série. A chaque saison, même si la trame générale se ressemble, on voit évoluer le personnage central Jack dans sa vie d'agent fédéral. Même si vous pouvez regarder une saison indépendamment d'une autre, il est intéressant tout de même de suivre l'évolution des personnages.

    24 est une série dopée a l'adrénaline avec un héros qui convainc et un format qui séduit.

    "Regardez 24, c'est comme s'offrir un tour de montagnes russes. Une fois lancé, plus question de s'arrêter! Les péripéties et les coup de théâtre se suivent à toute vitesse, rythmés par le lancinant tic-tac de la fameuse horloge digitale" (Gwen, Amazon)

    24 n'est pas juste une autre série de télévision, c'est devenu "un mode de vie".

    Extrait de DVDcritique :

    24 : Une caractéristique saisissante de la série est l'aspect violent de certaines scènes. Jack n’hésite pas à couper le doigt d’une de ses victimes pour l’identifier, pire encore il raconte en détails une méthode de torture employée dans les goulags russes de façon à délier la langue d’un témoin muet. Mais les scènes les plus poignantes sont celles des meurtres quand le tueur fait preuve d’un sang froid à vous glacer le sang. Dans ce registre, la mort de la copine de Kim, étouffée par un oreiller, est difficilement supportable, tout comme l’est la scène où l’un des terroristes doit tuer Kim et Terri. Dans 24, les images et les scènes sont fortes pour faire encore monter d’un cran le suspens pourtant déjà à son paroxysme.

    24 heures chrono - par Nicolas Lemale (décembre 2009) :

    Avec sa première saison, 24 heures chrono s'est imposée comme une véritable révolution télévisuelle, tant narrativement que visuellement.

    Le parti-pris, déjà casse-gueule au cinéma, d'une histoire racontée en temps réel, était très risqué. Stephen Hopkins et Joel Surnow ont malgré tout, et c'est là le génie de la série, décidé de pousser le concept jusqu'au bout, en truffant leur show d'artifices de réalisation censés donner à chaque épisode une "identité temporelle" que n'aurait pas renié Brian de Palma. Split-screens, chronomètre entêtant, caméra portée, zooms et recadrages intempestifs, jingles musicaux très martiaux : rarement une série télé aura été aussi facile à reconnaître.

    Addictif par essence, palpitant dans ses meilleures saisons, 24 heures chrono a aussi créé un personnage définitif, un espion hard-boiled increvable et tortionnaire à ses heures perdues, désormais aussi connu que James Bond : Jack Bauer, incarné par un Kiefer Sutherland qui trouve là, c'est une lapalissade, le rôle d'une vie. Au fil des années, la série est devenue plus conventionnelle, tantôt hypocritement politiquement correct, tantôt clairement réac. Mais lorsque les scénaristes tiennent une bonne histoire, correctement menée au bout de ses 24 épisodes (saisons 1, 2 et 5, surtout), 24 heures chrono, en tant que série d'action à gros budget, n'a pas d'égal. Source : excessif.com

    Gwen (source : amazon) :

    Loin de faire purement et simplement l'apologie de la torture, "Twenty-four" a le mérite de mettre le spectateur (surtout américain) face à ses propres ambiguïtés, si bien que celui-ci projette souvent sur Jack ses propres fantasmes.

    Du reste, quiconque est familier de cette série reconnaîtra de bonne foi que Jack Bauer passe autant de temps à être torturé qu'à torturer. La torture, dans "Twenty-four" n'est donc pas présentée comme une arme pour lutter contre le terrorisme, mais simplement comme faisant partie des pratiques courantes d'un univers hyper-violent où la morale ordinaire n'a pas cours.

    Ceux qui voient en Bauer un héros et dans ses aventures une apologie de la torture se trompent donc en ce qu'ils placent l'idéologique avant l'humain. La première victime de Jack, c'est lui-même. Que ceux qui en doutent visionnent la saison 6.

    " Jack ne joue pas selon les règles, ce qui lui importe c'est de faire le boulot: « vous voulez que je sauve des vies ou pas? » c'est le héros toujours à la limite. Jack met le public dans une position inconfortable: entre 'vas-y Jack, casses du terroriste' et 'non jack c'est mal, fais pas ça' Jack est une critique de notre culture des « actions heroes », il est torturé par les décisions qu'il doit prendre, il sauve la situation mais ne parvient pas à se sauver lui même"

    Une nouvelle critique publiée sur le site de ChaOdisiaque par Lynx :

    Alors, 24h Chrono c’est quoi ?

    La série relate en temps réel les journées d’agents luttant contre diverses attaques terroristes aux États-Unis. Le personnage principal, Jack Bauer est chargé de poursuivre les terroristes et de remonter les réseaux souvent aidés par des taupes au sein des services spéciaux ou de l’administration.

    Sur cette base plus ou moins classique viennent se greffer un certain nombre d’éléments plutôt intéressant, que nous allons aborder ci-dessous et qui feront de 24 une série totalement unique.

    Déjà, la gestion du temps. En effet, les épisodes se déroulent en temps réels, sans retour arrière ni ellipse. Cela donne un cachet certain à la série et un rythme très soutenu, voir haletant. L’intérêt est que le spectateur peut suivre les différentes intrigues simultanément et toute la série (comme son nom l’indique) est basé sur ça. Cette gestion particulière du temps est illustrée par la fameuse horloge qui apparaît régulièrement au cours des épisodes et qui renforcent indéniablement la tension.

    Ensuite, des intrigues très complexes. Il y a un travail scénaristique excellent de fait sur la série et le gros plus est le fait que plusieurs intrigues simultanées sont mêlés au cours de chaque saison. On évite ainsi le coté « Le monde s’arrête de tourner parce qu’il y a déjà un problème majeur ». Ce qui fait que parallèlement à une attaque terroriste sur les États-Unis, on pourra observer des conflits familiaux, politiques, des trahisons, de l’insubordination, etc. Tout ça rend la série très dynamique et peut-être un brin plus réaliste que la concurrence.

    Pour finir, un thème difficile, mais bien utilisé, à savoir : « Jusqu’où peut-on aller pour sauver le monde ? » De ce fait, la série comporte de nombreuses scènes de tortures et les présidents sont parfois confrontés à des choix très durs, qui sont de vrais dilemmes moraux. Si la série peut paraître de fait assez violente, on se rend compte qu’il y a derrière ça une sorte de message politique, puisque, dans le cas de la torture, elle est toujours utilisé de telle façon que c’est grâce à elle que l’enquête avance.

    Juste une petite note sur les acteurs et notamment Kiefer Sutherland, l’interprète de Jack Bauer, pour dire qu’ils font un boulot tout à fait honorable, ce qu’il faut tout de même saluer.

    Et les points négatifs ?

    Je pense que c’est vraiment une question de goût. Soit on accroche, soit on n’accroche pas. Non 24 n’est pas forcément très réaliste, mais c’est un choix auquel j’adhère personnellement. Les intrigues, le dynamisme et l’originalité de la série ainsi que le jeu d’acteur contrebalancent ça, mais pour beaucoup ce manque de réalisme n’est pas pardonnable.

    Mais en même temps, serait-il intéressant de regarder une série où les dix premiers épisodes sont consacrés à la remise en forme du héros après une période d’inactivité ?

    Mon avis ?

    24h Chrono est une série haletante, dynamique, avec un scénario complexe et travaillé. Je n’aborde même pas le jeu d’acteur qui est vraiment très bon. La tension est palpable du début à la fin d’une saison et c’est ce qui fait la force de la série.

     

    Le guide en image / 24 heures chrono dans les coulisses / La spirale du temps :

    guideenimage24.jpg 24danslescoulisses.jpg spiraledutemps.jpg

     

     

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