• 1998 -Dark City

    1998 -Dark City

    Rôle : Dr. Daniel P. Schreber
    Réalisateur
    : Alex Proyas
    Avec
    : Rufus Sewell, Jennifer Connely, William Hurt
    Lieu de tournage
    : Australie et Californie (USA)

     

     

     

     

     

     

     

    Dark City


    VIDEOS (5)

    1998 -Dark City

    PHOTOS (25)

    1998 -Dark City

    Sélection officielle du Festival de Cannes 1998

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    Kiefer et Rufus Sewell au Festival de Cannes en 1998 (avec John Hurt à droite)
    (en arrière, l'ex-femme de Kiefer Kelly Winn)

     

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    25/ 02/ 1998 Los Angeles Dark City Premiere, avec sa femme Kelly Winn

    1998 -Dark City

    Il parle de « Dark City » il dit que c’est un bon film qu’il est très satisfait.
    La journaliste lui demande s’il a peur du noir, « non » répond-il.

    Synopsis : 

    Tout commence dans une salle de bain. On y voit un homme sur le front duquel perle une goutte de sang, dans une baignoire. Une lampe vacille, l’homme se réveille. Confusion et incompréhension sont alors son lot lorsqu’il s’aperçoit qu’il est dans un étrange hôtel et qu’il est recherché pour des meurtres dont il n’a aucun souvenir. On apprend, en suivant l’homme dans sa quête d’identité et de mémoire, qu’il s’appelle John Murdoch et qu’il est poursuivi par un détective du nom de Bumstead pour les meurtres qu’il aurait commis. Bientôt, il comprend que les choses ne sont pas comme elles devraient l’être lorsqu’il voit la ville entière s’endormir brusquement et que tout change. C’est alors qu’apparaissent les « Étrangers »

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     2001 -Cowboy Up (Ring of Fire)

     

    Le film :

    Autour du film (vostfr)

     . Au début des années 90, Kiefer se lie d’amitié avec un jeune acteur en plein essor à Hollywood, Brandon Lee, le fils de Bruce Lee. Ils font la fête ensemble à LA et partagent une passion commune pour la musique et les guitares. En 1993, lors du tournage du film The Crow d’Alex Proyas, Lee est tué suite à un accident lors d’une scène où une balle à blanc est tirée…

    . Sutherland et Proyas font connaissance aux funérailles de Brandon Lee et se découvrent aussitôt des affinités. Mais Proyas laissera s’écouler quatre années avant de réaliser son prochain film, Dark City qu’il a également écrit.

    . Les décors du film ont été réutilisés pour le tournage de Matrix (1999) : notamment pour la scène d’introduction où Trinity échappe aux agents en sautant d’immeubles en immeubles.

    . La scène de fin sur la jetée avec Jennifer Connelly a été reproduite quasiment à l’identique dans Requiem for a Dream, film dans lequel elle jouait également, quand Jared Leto rêve, ainsi que dans le film House of Sand and Fog.

    . Dark City est un film sombre, profond et excentrique… En fait, il peut même parfois prêter à confusion, à tel point que lorsque Proyas montre à ses producteurs sa 1e version du film, ces derniers imposent l’ajout d’une narration en voix off, et enregistrée par Sutherland, afin de mettre le récit en contexte

    . Kiefer admet que le film l’a rendu perplexe : « Je ne l’ai jamais pigé, point, avoue-t-il en riant. C’est-à-dire que j’ai compris qu’elle était l’intention d’Alex, et je savais quel rôle jouait mon personnage dans l’ensemble de l’intrigue, mais certains des concepts et des idées étaient quelque peu déconcertants. Alors je lui ai tout simplement fait confiance et j’ai fait ce qu’on attendait de moi » C. Heard

    SF Story Dark City : lien

    Note de la production

    1998 -Dark City

    Scènes prises sur le vif

     1998 -Dark City

     

     2001 -Cowboy Up (Ring of Fire)

     

    Musique :

    Musique originale : Trevor Jones

    http://fr.tinypic.com/m/ekq3pi/4

    Le premier élément important à noter, c’est bien sûr la quantité impressionnante de musique qu’il y a dans ce film. Sur les 100 minutes du film, il doit y avoir près de 98 minutes de musique. Presqu’aucun moment de respiration, presqu’aucune pause dans la musique de Jones. Le compositeur a crée ici une oeuvre impressionnante, de très loin l’une de ses partitions les plus colossales qu’il lui ait été donné de faire pour un film. Le score de Jones repose surtout sur différents thèmes qui parcourront l’ensemble de la partition du film. Après une introduction lente, sombre et mystérieuse, c’est le superbe thème principal qui apparaît, un thème furieux, très rythmé et syncopé associé à la menace des étrangers et que Jones utilisera surtout dans les passages d’action du score (et ce dès les premières minutes du film).

    Pour en savoir plus : www.cinezik.org

    1998 -Dark City


    2001 -Cowboy Up (Ring of Fire)

     

    Interviews :

    Kiefer Sutherland : c’est un film qui met en valeur l’âme humaine les différences entre les humains, dans notre société les gens sont agressifs avec les personnes différentes c’est ce qui m’a attiré.

    Première Septembre 2008, une conversation entre Kiefer et Alexandre Aja (Mirrors)

    1998 -Dark City

     Interview Kiefer Sutherland "Dark City" 1998


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    2001 -Cowboy Up (Ring of Fire)

     

    Photos Promo :

    1998 -Dark City  1998 -Dark City

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    2001 -Cowboy Up (Ring of Fire)

     

    Avis : 

            Dark City est, à l’époque, le projet de Sutherland qui s’éloigne le plus des attentes que le public a fondées à son égard. Certains ont cru que son personnage s’inspirait en partie du lapin blanc d’Alice au pays des merveilles, mais sa prestation rappelle davantage le grand acteur Peter Lorre, Sutherland boite et marche le dos voûté ; son élocution est hésitante et haletante, ses mouvements brusque et instables. Il est tout simplement fantastique.

    Pendant sa présentation en salles, le film parvient tout juste à atteindre le seuil de rentabilité. Cependant, comme c’est le cas pour bon nombre de films de Sutherland, il trouve un public de fidèles adeptes sur le marché des vidéocassettes.

    Les critiques du film et du jeu de Kiefer Sutherland sont des plus élogieuses. Sans Francisco Chronicle : Dark City est envoûtant, captivant et, sans équivoque, obscur. Il s’agit de l’une des réalisations cinématographiques les plus mémorables des dernières années.

    Sutherland a l’air d’un gardien d’une aile psychiatrique nazie… Mais il est fascinant, malgré son apparence rebutante. Sous le regard de Proyas, c’est un personnage qui transcende la caricature. Les apparences ne sont pas trompeuses ici, elles sont absolument tout ». Christopher Heard

           Il est vrai que ce film vous rappellera certainement « LA CITE DES ENFANTS PERDUS » (les décors), « MATRIX » (le scénario), ou encore d’autres fictions, mais ATTENTION, il faut rappeler qu’il a été écrit en 1994 (réalisé en 1998) et qu’il est par conséquent un des films le plus original et avant-gardiste de son temps dans sa catégorie. DARK CITY est sans hésiter un film d’exception qui continue à faire parler de lui, surtout depuis la sortie de « MATRIX » que trop de gens croyaient unique et innovateur! Bref, un film pour tous les amateurs d’originalité.  (Amazon) Valentin Alexandre

           D’abord il y a eu une bande-annonce. Peut-être la meilleure des années 90. Sur fond de musique techno au rythme martial, on découvrait un univers nouveau à la frontière de la science-fiction et du film noir. Le titre – Dark City – évoquait à la fois la bande dessinée européenne (les fameuses Cités obscures de François Schuiten et Benoît Peeters) et le monde des comic books. Il laissait surtout planer un épais mystère en renvoyant au sentiment de paranoïa généralisée précédent le nouveau millénaire. Nous étions en 1998. Internet n’était pas encore aussi implanté dans les foyers européens que maintenant et l’on ne possédait que peu d’informations sur les longs métrages à venir. Alex Proyas n’était pourtant pas un inconnu. On lui devait The Crow, film culte et maudit qui avait défrayé la chronique en raison de la mort sur le tournage de son interprète principal, Brandon Lee. The Crow dont l’esthétique gothique superbement travaillée palliait la minceur du scénario… On pouvait craindre le même phénomène pour Dark City, un décorum grandiose et foisonnant pour un propos creux.

    Par chance, grâce au talent du réalisateur australien, le film évite deux écueils qui plombent souvent les longs métrages d’anticipation: la superposition d’influences diverses mal digérées pour au final donner la triste impression d’un ensemble hétéroclite, et la préférence pour le grand discours métaphysique au détriment des personnages. Contrairement aux frères Wachowski et leur fameuse trilogie Matrix qui s’embrouilleront dans un prêchi-prêcha mystique, Alex Proyas a eu l’intelligence de se concentrer sur une intrigue relativement simple. Les hommes sont prisonniers d’extra-terrestres qui tentent de comprendre l’humanité. Le héros a le pouvoir de s’opposer à eux mais il est traqué par ces derniers avec l’aide d’un médecin. Une jeune femme dont il tombera amoureux, lui permettra de découvrir l’envers du décor, la vérité derrière le mensonge. Fin de l’histoire. Pas de justification messianique, pas de jargon compréhensible des seuls informaticiens, pas de délires k-dickiens sur l’identité. Alex Proyas inscrit Dark City dans la veine du polar à l’ancienne et en reprend les gimmicks: une femme fatale, des hommes de main en veston qui s’interposent entre les deux tourtereaux, une manipulation, un complice défaillant et pour finir, une confrontation doublée d’une vérité insoutenable.

    Le film serait peut-être banal sans l’incroyable tour de force esthétique d’Alex Proyas. Inspiré par les metteurs en scènes allemands du mouvement expressionniste, il créa de toutes pièces une ville hors du temps et de l’espace dont les transformations nocturnes – mises à jour faites par les extraterrestres pour provoquer de nouveaux affects chez les humains – sont d’incontestables exploits techniques qui font naître un vrai sentiment de malaise. Reprenant des thématiques fortes de la littérature fantastique, le totalitarisme abstrait et le contrôle absolu de la destinée de l’humanité par une entité mystérieuse, il établit des ponts entre le cinéma américain des années 40 et 50, l’architecture monumentale de Fritz Lang (Metropolis, référence évidente) et des éléments de la contre-culture contemporaine dont le manga, avec des combats apocalyptiques proches de ceux d’Akira de Katsuhiro Otomo. Une telle richesse que Dark City nécessite plusieurs visions avant d’être apprécié à sa juste valeur. Celle d’un petit bijou de science-fiction d’anticipation à placer entre Brazil, Blade Runner et Bienvenue à Gattaca. Yannick Vély filmdeculte.com

            Voici une œuvre qui n’a pas vraiment cartonnée au box-office, mais qui s’est forgé une solide réputation et un statut culte, ce qui est amplement mérité dans son cas.

    La trame scénaristique rappelle, au début en tout cas, une histoire dans l’esprit d’un polar des années 50. Il suffit d’observer des détails comme les costumes des personnages principaux ou les décors des lieux pour s’en rendre compte, et par la fonction de personnages comme l’inspecteur Bumstead, (William Hurt) qui représente l’archétype du flic droit et obstiné, et celle d’Emma Murdoch (Jennifer Connelly), une chanteuse de cabaret. Néanmoins, Le déroulement de l’intrigue prend une autre dimension lorsque l’on constate que la quête d’identité de John Murdoch fait apparaître des événements étonnants qui impliquent les Etrangers.

    Ces créatures inquiétantes rappellent le mythe du vampire, et plus particulièrement le vampire Nosferatu du film de Murnau. A partir de là, il n’est pas étonnant de voir que le long-métrage d’Alex Proyas assume un esthétisme et des références issus de l’expressionnisme allemand (le repaire des Etrangers en est aussi un bon exemple).

    Les Etrangers ne possèdent pas d’individualités, c’est une chose que l’on peut constater par la façon dont ils se nomment. Car contrairement aux humains, ils se définissent par des noms communs ou des adjectifs (Mr. Quick, Mr. Wall, etc.…). Le personnage de Mr. Hand devient une exception à la règle par la force des choses, son individualisme faisant de lui un Nemesis de John Murdoch. Cet affrontement de l’individualité face au collectif est une des fondations du scénario.

    Le personnage central, John Murdoch, (incarné par l’acteur Rufus Sewell) cherche à savoir qui il est, et veut vivre libre. Le film symbolise cette quête du bonheur par un endroit appelé Shell Beach, une plage paradisiaque à la fois si proche (tout le monde y est apparemment allé) mais inaccessible (personne ne connaît le chemin). De façon plus métaphorique, la quête de John Murdoch est tout ce qu’il y a de plus naturel, chaque être humain pouvant facilement s’y identifier.

    La recherche d’individualité et de son identité, par rapport à soi-même et par rapport à un système à la fois omniprésent et invisible pour le commun des mortels, est abordée sous différents angles de ce qui fait la spécificité de l’être humain, et renvoient John Murdoch et Bumstead à leurs questionnements personnels. D’abord par la personnalité humaine elle-même (suis-je sûr d’être qui je suis par mon comportement), puis par les souvenirs (les souvenirs forment-ils la personnalité d’un individu), et enfin par les sentiments (illustrée par l’histoire d’amour entre John et Emma).

    Le thème de la folie est aussi abordé. Que ça soit par la situation de John Murdoch, ou à travers le cas du collègue de l’inspecteur Bumstead, tentant d’expliquer sa théorie sur la réalité. Paul Schreber (Kiefer Sutherland) y correspond aussi en tant que psychiatre, mais sert également d’archétype du savant fou, et il est un pilier essentiel du scénario.

    Le travail visuel du réalisateur ne passe pas seulement par une ambiance particulière, fruit du résultat du « choc des genres », mais aussi par une capacité à mettre en lumière des points importants de l’intrigue, comme les symboliques de la spirale et du temps, et l’omniprésence d’objets ayant un rapport avec des souvenirs. Par la puissance de sa mise en scène, le réalisateur insiste sur des détails qui prennent tout leurs sens une fois que le spectateur possède toutes les pièces du puzzle en main.

    Alex Proyas réussit donc le tour de force de mélanger énormément de références culturelles, mais de façon homogène, pour livrer un film chargé en symboliques à la fois intelligent, beau et fascinant. Danny www.cloneweb.net

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    kief61
    Mardi 15 Janvier 2013 à 13:59

    Je ne savais pas que 'Dark ciity' avait été écrit avant 'Matrix' ! C'est vrai que  les 2 films se ressemblent ! J'ai vu  le 1er 'Matrix' à sa sortie en salle, et  j'ai passé un bon moment, mais sur un écran télé c'est plus difficile  à accrocher ! J'ai connu 'Dark city' lorsque je suis tombée dans la folie 'Kiefer', soit assez récemment 2008, et je l'ai vu 2 fois ; c'est vraiment un très bon film que j'aimerais voir dans  une salle de ciné !  franchement, c''est un plaisir d'avoir une  mine d'infos en  un  clic sur ton site ! Merci

    2
    Mardi 15 Janvier 2013 à 22:56

    Je n'ai pas aimé ce film de suite mais comme toi, quand je suis tombée dans "la folie Kiefer", je l'ai visionné différemment et depuis "j'aime".

    Merci pour tes commentaires.

    PS : si tu remarques quelques erreurs ici ou là, envoie moi un message. Tu sais où me joindre!

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